Algérie

L'UGTA dément la scission au sein de la fédération de la santé



L'UGTA dément la scission au sein de la fédération de la santé
Un autre jour, une ancienne responsable du syndicat représentant les sages-femmes a annoncé, elle aussi, la création d'un syndicat autonome, toujours pour les mêmes raisons : restrictions sur l'activité des syndicalistes et autres travailleurs.Aït Taleb Réda, le secrétaire général de la Fnts, est très en colère. Lui et d'autres responsables représentant les différentes corporations : anesthésistes, sages-femmes et corps communs. «Nous démentons officiellement ces accusations infondées, venant d'un groupe restreint de syndicalistes qui prétendent aller vers la création d'un syndicat autonome. L'Ugta n'a jamais exercé la moindre restriction sur ses membres. Nous organisons cette conférence pour dire à l'ensemble des travailleurs du secteur que nous sommes toujours à l'Ugta et celle-ci fait de son mieux pour prendre en charge les différentes doléances des concernés.» Par ailleurs, le même responsable s'étonne du fait que d'autres syndicalistes rejoignent le «petit groupe» sans aucune raison précise. Pour ce «petit groupe», Aït Taleb Réda affirme que «le 2 janvier dernier, nous avons organisé le congrès de la Fnts. Certains n'ont pas pu avoir le mandat pour y être présents. Ce n'est pas de notre faute s'ils n'ont pas réussi à convaincre la base. Voilà qui est à l'origine de ces agitations». Pour ce qui est de la dame ayant fait ces déclarations sur une chaîne de télévision privée, Melle Naïma Rebaï, membre du bureau exécutif de la fédération, il déclare que «cette femme n'a pas le droit de parler au nom des 9 000 sages-femmes qui exercent dans tout le pays. Nous avons contacté tous nos représentants dans les wilayas et nous n'avons trouvé aucun cas de démission».Par ailleurs, poursuit notre interlocutrice, «le 25 septembre prochain, nous organiserons notre conférence nationale. Nous sommes donc au stade des préparatifs. Des conférences régionales auront lieu dans les jours à venir et des discussions approfondies sur nos revendications seront engagées». Cette plateforme de revendications porte sur la révision du statut particulier, la couverture juridique pour les sages-femmes, le régime indemnitaire (indemnité de contagion, indemnité spécifique pour celles qui exercent dans le sud du pays, indemnité de documentation et celle d'encadrement). Autres revendications concernant les postes supérieurs : «Nous réclamons le poste de sage-femme spécialisée, mais aussi celui de sage-femme principale, c'est-à-dire inspectrice, qui existait dans l'ancien statut. Nous exigeons la réhabilitation de ce poste.» Il y a aussi une autre revendication et celle-ci concerne la loi sanitaire : «Nous demandons à être représentées dans les différentes structures de gestion. La fonction de sage-femme doit être classée dans le code de protection et promotion de la santé.»K. M.




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