L'UGTA de Tizi-Ouzou désavoue et la Centrale et le Cnes

L'UGTA de Tizi-Ouzou serait-elle en train de se désolidariser de la «toute puissante» Centrale syndicale ' En tous les cas, la déclaration rendue publique hier, à l'issue de la réunion de la commission exécutive de wilaya, tenue en fin de semaine dernière, est aux antipodes des convictions de Sidi-Saïd, notamment quand il s'agit d'apprécier les résultats de la toute dernière tripartite.
En effet, la commission exécutive de wilaya se réjouit ouvertement de la position affichée par l'union de wilaya. «Le mouvement syndical incarné par l'UGTA de Tizi-Ouzou n'a pas raté la roue de l'histoire et se félicite de la déclaration courageuse élaborée par les cadres syndicaux de notre wilaya, tous secteurs confondus, traitant de la faillite de cette tripartite», est-il écrit dans la déclaration ayant sanctionné la réunion. En plus de leur singulière appréciation des résultats de la tripartite, les cadres UGTA de Tizi-Ouzou ne manquent pas de joindre leur voix à ces milliers de retraités qui exigent «l'abolition de l'article de la honte dénommé 87 bis de la loi 90/11 ainsi que la revalorisation substantielle avec impact sur le net des pensions et des allocations de retraite ».Par la même occasion, les membres de la commission exécutive UGTA de la wilaya de Tizi-Ouzou n'ont pas manqué de saisir au vol l'opportunité de donner leur point de vue sur la dernière rencontre régionale initiée par le Conseil national économique et social (CNES), la semaine dernière, et de s'interroger sur «les desseins des organisateurs de cette rencontre destinée à écouter, encore et encore, les préoccupations de la société civile et à se pencher sur le développement local». Le conclave, présidé par M. Babès, n'est d'aucune «solvabilité» dès lors que les pouvoirs en place reconnaissent que le chômage est endémique, que l'administration est sclérosée et que le développement est en berne, estiment les rédacteurs de la déclaration au nom de l'UGTA de Tizi-Ouzou. Alors, serait-ce une des premières «manifestations» de ce vent de redressement qui commence à souffler sur la Centrale syndicale '