L'organisation dumarché national au moment où l'informel a atteint des proportions alarmantes aété, hier, au centre d'une table ronde animée par le chargé de la Communicationde l'UGCAA au Palais des expositions d'Oran. En l'absence des représentants dela direction du Commerce et des autorités locales, un constat a été élaboréquant à l'état déplorable qui caractérise le marché algérien à l'heure oùl'adhésion à l'OMC est toujours d'actualité. En effet, selon les orateurs,cette réorganisation ne peut se faire que par la coordination entre lesdifférents services. Ainsi, une proposition pour la mise sur pied d'unecommission nationale interministérielle a été avancée afin de remédier auproblème du marché informel. Selon le représentant de l'UGCAA, il s'agit, d'unecommission qui sera composée des représentants des ministères du Commerce, dela Santé, de l'Intérieur, des Transports et des Finances. Une fois mise surpied, elle pourra largement apporter ses fruits, ajoute-t-on. Cette commissionva permettre, selon un intervenant, de trouver une stratégie pour au moinsminimiser le phénomène de l'informel, réorganiser le marché dans un cadre légalet renforcer la coordination entre les différents services pour une meilleuregestion du dossier. Pour sa part, l'UGCAA va tenter de prendre attache avec lesopérateurs industriels afin de créer son propre marché de gros. En effet, l'évènementest nouveau. «En tant qu'UGCAA, nous allons prendre contact avec desindustriels pour nous aider à dégager des assiettes de terrain pour pouvoirlancer ce genre de projets, notamment pour la création de marché pour lafilière agro-alimentaire ou pour le cas des marchés hebdomadaires»,ajoute-t-on. C'est ce manque de structures adéquates répondant aux normesd'hygiène, de conformité, d'esthétique architectural qui fait défaut dans notrepays. Le cas des marchés hebdomadaires reste un exemple illustrant cettedésorganisation et une preuve tangible de la prolifération de l'informel.Ainsi, si l'expérience est retenue, le projet sera nettement rentable. Parailleurs, en marge de cette organisation tant souhaitée, l'intervenant ademandé un allègement fiscal dans le cadre de la loi de finances 2008. Uneproposition, si elle est retenue, va permettre aux commerçants exerçant dansl'illégalité de s'insérer dans la grande politique du commerce national, sil'on tient compte que 50% des produits commercialisés proviennent del'informel.
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Posté Le : 17/06/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com