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L'UGCAA présentera son rapport final à la tutelle Eradication des marchés informels



Après les rencontres régionales organisées à Oran, Boumerdès et Constantine, une conférence nationale relative à l'éradication des marchés informels s'est tenue, hier, au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Regroupant les secrétaires généraux de l'Union des différentes wilayas, le représentant du ministère du Commerce et de la Direction générale, cette rencontre a permis de prendre connaissance des actions d'éradication des marchés informels dans chaque wilaya et des dispositions prises pour permettre aux commerçants activant dans l'informel d'être intégrés dans le circuit légal. Le SG de l'UGCAA a, d'emblée, salué cette démarche. « Nous aspirons à plus d'autant que le ministère du Commerce affirme qu'on a éradiqué 30% des marchés informels ». Salah Souilah avoue que « les commerçants sont optimistes et demandent l'intégration des commerçants informels dans le cadre juridique en utilisant les espace vides. Dans une wilaya du pays, des travaux de réhabilitation d'un ancien souk el fellah et des galeries algériennes sont en cours, afin de permettre aux commerçants délogés d'exercer dans la légalité », dira-t-il, tout en déplorant l'attitude de certains d'entre eux qui refusent d'occuper les places désignées par les autorités locales. « Ces commerçants refusent de rejoindre certains endroits sous prétexte que le commerce ne peut pas fonctionner normalement. Ils sont dans le faux, car dès que des échoppes sont ouvertes, l'activité commerciale se lance d'elle-même », ajoute-t-il. Dans la foulée, Souilah a souligné le malaise que vivent les commerçants et artisans algériens du fait « du contrôle drastique des impôts ». Dans ce contexte, le SG de l'UGCAA a évoqué la demande introduite auprès du Premier magistrat du pays afin d'effacer la dette fiscale des commerçants. « En 2004 et lors du quatrième congrès de notre Union, tenu en 2009, nous avons adressé une correspondance au président de la République pour que les commerçants et artisans bénéficient d'un effacement de leurs dettes fiscales. Nous sommes toujours en attente d'une réponse », souligne-t-il. Au terme de la lecture des rapports des wilayas, des recommandations ont été adoptées dans le but de les présenter à la tutelle et aux ministères concernés. Car, comme le souligne Salah Souilah, « le souci de l'UGCAA est de poursuivre l'opération jusqu'à l'éradication totale des marchés informels tout en veillant à ne pas pénaliser les personnes délogées ».


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