Algérie

L'UGCAA pointe du doigt les APC



L'UGCAA pointe du doigt les APC
Le projet du réseau national de distribution accuse un retard considérable. Les 30 marchés de gros, 800 de détail et 1.000 de proximité devant constituer ce réseau, ne sont réalisés qu'à 30%.Ce projet a été lancé pourtant en 2010 dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. En outre, les points de vente informels qui devaient être éradiqués en totalité en 2013, sont toujours d'actualité. Pis, certains de ces points qui n'existaient plus ont réapparu, selon le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj-Tahar Boulenouar. « Lors de la campagne d'éradication de ces points de vente lancée en 2012 par les pouvoir publics, 50% des 2.000 marchés informels recensés sur le territoire national ont pu être éradiqués. Mais aujourd'hui, nous en dénombrons 1.400, ce qui signifie que 400 points de vente ont réintégré le marché noir », fait-il savoir. A qui la faute ' L'UGCCA pointe du doigt les APC. Elle les accuse d'incompétence et de mauvaise gestion, financière surtout. « Nos APC ne savent pas définir les priorités. Elles investissent dans des projets qui ne sont pas de première importance pour les citoyens. Par leur incompétence et leur incapacité à trouver d'autres financements que les budgets publics, ils sont non seulement incapables de prendre des initiatives mais bloquent les programmes de développement local tracés par les pouvoirs publics », estime-t-il. Le porte-parole de l'UGCCA accuse également les APC d'être derrière le ralentissement du projet de 100 locaux par commune « Si les APC avaient suivi sérieusement ce projet, 150.000 locaux auraient pu être ouverts au niveau national pour employer 45.000 personnes, sans oublier les postes d'emploi indirects », affirme-t-il avant d'évoquer la bureaucratie. Une autre source de blocage malgré les efforts des pouvoirs publics. « C'est à cause de la bureaucratie, estime M. Boulenouar, que 500 espaces commerciaux sur le territoire national demeurent inexploités ». Mais il faut dire aussi, a tenu à souligner le vice-président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alger, Saïd Melzi, que les APC sont « victimes » des alliances politiques. « Les présidents d'APC ne peuvent pas prendre de décisions sans l'aval des élus. Si l'un de ces derniers est contre le projet proposé par le président, tout est annulé. Ce qui ralentit également le développement local », constate-t-il.




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