Algérie

L'Ugcaa met en garde contre l'informel



L'Ugcaa met en garde contre l'informel
L'informel, une plaie à éradiquer«Il porte atteinte à l'image du commerce formel et il représente un concurrent déloyal, tout comme il lui cause un grave préjudice.»Entamés en 2012, les efforts des pouvoirs publics pour l'éradication du commerce informel, tardent à atteindre le but escompté, car ces derniers reviennent à la surface comme des «champignons». C'est ce qu'a constaté l'Ugcaa, en réitérant son appel à la nécessité d'éradiquer ce type de commerce «déloyal» qui gêne les opérateurs qui exercent dans la légalité. Tout en mettant en garde contre les dangers du commerce occasionnel.En effet, le porte-parole de l'organisation, M.Hadj Tahar Boulenouar, qui a animé hier, une conférence consacrée au commerce occasionnel a signalé que ce dernier représente un énorme danger pour le commerce formel. Selon lui, il «porte atteinte à l'image du commerce formel, et il représente un concurrent déloyal, tout comme il lui cause un grave préjudice». Pis encore, le commerce occasionnel serait, d'après M.Boulenouar, «une couverture pour la commercialisation de tout produit stupéfiant, objets volés et marchandises prohibées». Expliquant ce qu'il avance, le porte-parole de l'organisation a indiqué: «Les barons qui importent la drogue recrutent des jeunes qui exercent dans le secteur informel et occasionnel, afin d'exploiter leurs qualités de négociations». A cet effet, il a signalé «nous appelons les services du ministère du Commerce à mener des enquêtes à propos du commerce extérieur, c'est-à-dire l'importation». Les importateurs, eux aussi, ne sont pas selon M.Boulenouar épargnés par ce recours à l'occasionnel à un moment où la majorité des pays «exige des importateurs qu'ils soient spécialisés». Reliant le communiqué du ministère du Commerce qui signale les 1680 cas d'intoxications pendant le 1er semestre de l'année en cours, avec le commerce occasionnel, il dira que «ce chiffre est celui déclaré. Mais le réel, je pense qu'il est plus effarant que ça». Concernant la saison estivale et ses commerces spécifiques, à l'instar des vendeurs de glaces et les fast-foods aux abords des plages, il a souligné «les prix pratiqués dans les plages sont illégaux» tout en appelant le ministère du Commerce à contrôler ces points de vente. Se tournant vers les autorités concernées, à savoir le département de Benyounès, M.Boulenouar n'a pas manqué de saluer les mesures prises et les efforts entrepris, notamment en ce qui concerne les chaînes de froid, mais cela reste, selon lui, insuffisants. Car, a-t-il dit «avant d'élaborer des lois et les adopter, il faudrait d'abord éradiquer le commerce informel».Dénonçant les commerçants, qui transportent leurs marchandises sous un soleil de plomb, il s'est interrogé: «Où est le contrôle en matière de transport'» et d'appeler à plus de contrôle sur les routes. Pour lui, il n'y a aucun contrôle des dépôts sauf pour les détaillants, les fournisseurs, eux, exercent selon lui en totale impunité. S'adressant ouvertement au ministre du Commerce, le porte-parole de l'Ugcaa a déclaré que «les efforts menés n'aboutiront à aucun résultat avec l'existence continue du secteur informel et également l'absence des contrôles sur les conditions de transport et de stockage». Evoquant le sujet de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC, M.Boulenouar a réaffirmé la position de son organisation: «l'adhésion de l'Algérie à l'OMC est nécessaire» et ceux qui sont contre cette adhésion sont, selon lui «des gens qui défendent leurs intérêts et encouragent la survie de la spéculation et du monopole au niveau du commerce extérieur». «Nous appelons Benyounès à redoubler d'efforts pour lutter contre la spéculation et le monopole du commerce extérieur», qui d'après lui, représente le but principal de l'adhésion de l'Algérie. Seulement, l'on se pose des questions quant au raisonnement et la logique de M.Boulenouar quand il parle de «boycotter certains produits d'importation en soutien à Ghaza», alors qu'il est pour l'adhésion à l'OMC. Sait-il que parmi les principales conditions d'accès à l'OMC figurent la nécessité d'ouvrir son marché aux autres pays membres, éliminer les barrières douanières et obstacles au commerce'




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