Algérie

L'UGCAA demande la révision de la loi Organisation des salons et foires


L'UGCAA demande la révision de la loi Organisation des salons et foires
L'Union générale des commerçants et artisanats algériens (UGCAA) demande la révision de la loi régissant l'organisation des salons et foires. Et pour cause, « cette activité est entachée d'anarchie », a estime le porte-parole de l'organisation, Hadj Tahar Boulenouar. Lors d'une conférence de presse animée, hier à Alger, il a indiqué que la loi appliquée actuellement octroie les prérogatives d'attribution des autorisations pour l'organisation d'une foire ou d'un salon aux président d'APC. « Les APC donnent l'autorisation non au mieux-disant mais au plus offrant », a souligné M. Boulenouar. Cet état de fait a été déploré par M. Zoubir Ouali, manager de Sogexpo, un organisateur privé d'événements à caractère économique, culturel et sportif. Ce dernier a fait remarquer que les agences d'organisation des foires et salons ont poussé comme des champignons. « Aujourd'hui, n'importe qui pratique cette activité », regrette-t-il. Il fera savoir que leur nombre dépasse la cinquantaine. Dans le secteur public, on ne compte que deux organisateurs : la Société algérienne des foires et expositions (Safex) à Alger et l'Entreprise des manifestations économiques et culturelles (Emec) à Oran. Aussi, l'UGCAA demande à ce que cette activité soit organisée et que la mission d'attribution d'autorisation d'organisation d'un salon ou d'une foire soit inscrite parmi les prérogatives du wali et non du P/APC. « L'organisateur d'un salon ou d'une foire ne doit pas être titulaire seulement d'un registre du commerce mais doit avoir un agrément délivré par les pouvoirs publics », estime M. Boulenouar, avant d'ajouter qu'« il est impératif de poser des conditions pour l'octroi d'agrément, en exigeant, en premier lieu, la qualification ». En plus, l'UGCAA insiste sur le contrôle de cette activité, qui doit impliquer les services aussi bien du ministère du Commerce, que ceux des ministères des Finances et de l'Intérieur. « Nous avons constaté que dans certaines foires, des produits non conforme aux normes sont commercialisés », a justifié Boulenouar tout en fustigeant les Chambres de commerce qui, selon lui, « n'assurent pas leur mission consistant à promouvoir la production nationale ».
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