Cette situation n’a pas manqué de susciter la colère des commerçants qui, ont saisi le wali afin que soit trouvé une solution au problème qui, est-il admis, a eu des répercussions négatives sur leurs affaires. La prolifération du commerce informel qui ne cesse de prendre, chaque jour un peu plus, des proportions importantes jusqu’à devenir une menace pour la circulation et pour le piéton, nécessite une réaction énergique de la part des autorités.
Car à ce rythme où vont les choses, il n’y aura bientôt presque plus de trottoir et même de place publique pour le piéton qui, par la force des choses, se trouverait contraint de circuler sur la chaussée et s’exposer aux risques d’accident. Circonscrit aux seules voies entourant le marché central de la ville de Médéa, il y a encore quelques années, le commerce informel a continué, depuis, à étendre ses activités jusqu’à squatter tout espace public fréquenté, aussi petit soit-il, au grand dam du commerce légal. Même la placette du centre-ville qui a toujours constitué un point de convergence des habitants des divers quartiers n’est plus épargnée par le commerce de papeterie et autres produits scolaires qui, depuis quelques jours, a envahi une importante partie de sa surface.
Cette situation n’a pas manqué de susciter la colère des commerçants qui, par le biais du bureau de l’UGCAA, ont saisi le wali afin que soit trouvé une solution au problème qui, est-il admis, a eu des répercussions négatives sur leurs affaires. Il est déploré l’indescriptible melting-pot de produits de toutes sortes où les boissons gazeuses, le pain sous toutes ses coutures, les variétés de confiseries et de gâteaux, les produits alimentaires fabriqués localement ou importés, se côtoient parfois à même le sol, en présence d’ordures, de boue, de papier et de déchets de toutes natures. Cependant, l’anarchie qui caractérise l’activité commerciale n’est pas sans donner lieu à des comportements aussi condamnables de la part de certains commerçants réguliers qui, sous le prétexte fallacieux de défendre leur commerce, occupent une partie ou tout le trottoir en allant même se réserver le tronçon de chaussée qui fait face à leur local.
Certains commerçants de vêtements n’hésiteront pas à étendre leurs auvents pour mieux exposer leurs produits ou en faire de véritables présentoirs au détriment de l’espace réservé aux piétons. Citant l’arrêté interministériel pris conjointement par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et le ministère du Commerce en date du 13 septembre 2006, qui fixe les conditions d’exercice des activités commerciales, artisanales et professionnelles non fixes, le bureau de wilaya de l’UGCAA se plaint de l’absence de solution au problème relatif au commerce informel au niveau de la commune de Médéa qui a grandement nui au commerce régulier qui, d’ailleurs, constitue une manne importante pour la fiscalité locale.
Dans sa requête, le bureau indique que certains vendeurs font prévaloir leur qualité de commerçants en vertu de simples autorisations délivrées par l’APC et ce, en contradiction avec la décision prise lors d’une réunion avec les élus en vue de leur recasement à l’endroit d’un ancien parc de stationnement désaffecté, situé à Aïn Kebir, après son aménagement en centre commercial. Pour ce faire, il est demandé l’application de l’arrêté n° 79 du 21/01/ 2007 du wali de Médéa portant création d’une commission d’urbanisme et d’organisation des activités commerciales, artisanales et professionnelles non fixes.
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Posté Le : 06/09/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. EL BEY
Source : www.liberte-algerie.com