L'UFCCP sur les traces de la CNCD Elle plaide pour le changement pacifique

Plusieurs associations et organisations syndicales ont annoncé la création d'une nouvelle coordination militant pour le changement pacifique. Selon le communiqué rendu public à l'issue de la réunion qui s'est tenue le samedi dernier à la Maison des syndicats, cette coordination, dénommée l'Union des forces citoyennes pour le changement pacifique (UFCCP), va 'uvrer «pour mettre en place une stratégie, dont l'objectif sera la mobilisation citoyenne pour le changement et l'Etat de droit». l'UFCCP a été créée à l'initiative du Snapap, de SOS disparus, de la Ligue algérienne de jeunes libres (LAJL), du Réseau de défense des libertés et dignité (RDLD), du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDCC), du Mouvement des jeunes du 8 Mai 45 et des syndicats autonomes du secteur économique. Les initiateurs de cette nouvelle coordination, qui ont lancé un appel à l'adhésion de « toutes les organisations qui se reconnaissent dans la démarche», ont aussi indiqué que la prochaine réunion aura lieu le samedi prochain. L'on remarque qu'il n'y a aucun parti politique au sein de l'UFCCP. Un choix qui semble mûrement réfléchi car les animateurs de cette nouvelle structure ne veulent certainement pas rééditer l'expérience de la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD). Cette dernière, créée l'année dernière par des syndicats, des associations et des partis politiques avait, pour rappel, connu mout dissensions avant de voler en éclats. Les associations ont alors créé la CNCD société civile pour se démarquer de la CNCD partis politiques. Les deux parties ont mené plusieurs actions en faveur d'un changement pacifique. L'on se souvient surtout du rassemblement hebdomadaire de la CNCD partis politiques chaque samedi à la place du 1er-Mai. «Nous n'avons pas invité les partis politiques car ces derniers veulent arriver au pouvoir et, pour ce faire, ils utilisent tous les moyens, y compris l'instrumentalisation de la société civile. Or, cette dernière a pour seul objectif le changement», nous a indiqué hier Mourad Tchiko, syndicaliste au Snapap, ajoutant : «Pour nous l'objectif demeure l'instauration de la démocratie par la voie pacifique et ce, conformément à la volonté du peuple». Quels moyens utiliser pour atteindre cet objectif ' L'UFCCP, qui compte bien évidemment étoffer ses rangs, n'a pas encore tranché à ce propos. «Justement c'est la réunion de samedi prochain qui va nous permettre d'avoir une meilleure visibilité sur cette question», a précisé notre interlocuteur, contacté hier. Et d'ajouter que «la réunion de samedi prochain aura pour mission d'élaborer un plan d'action et il se pourrait que nous décidions d'organiser des meetings dans des salles pour expliquer nos objectifs, comme il n'est pas exclu aussi d'appeler à des manifestations dans la rue ».
Plusieurs associations et organisations syndicales ont annoncé la création d'une nouvelle coordination militant pour le changement pacifique. Selon le communiqué rendu public à l'issue de la réunion qui s'est tenue le samedi dernier à la Maison des syndicats, cette coordination, dénommée l'Union des forces citoyennes pour le changement pacifique (UFCCP), va 'uvrer «pour mettre en place une stratégie, dont l'objectif sera la mobilisation citoyenne pour le changement et l'Etat de droit». l'UFCCP a été créée à l'initiative du Snapap, de SOS disparus, de la Ligue algérienne de jeunes libres (LAJL), du Réseau de défense des libertés et dignité (RDLD), du Comité national de défense des droits des chômeurs (CNDCC), du Mouvement des jeunes du 8 Mai 45 et des syndicats autonomes du secteur économique. Les initiateurs de cette nouvelle coordination, qui ont lancé un appel à l'adhésion de « toutes les organisations qui se reconnaissent dans la démarche», ont aussi indiqué que la prochaine réunion aura lieu le samedi prochain. L'on remarque qu'il n'y a aucun parti politique au sein de l'UFCCP. Un choix qui semble mûrement réfléchi car les animateurs de cette nouvelle structure ne veulent certainement pas rééditer l'expérience de la Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD). Cette dernière, créée l'année dernière par des syndicats, des associations et des partis politiques avait, pour rappel, connu mout dissensions avant de voler en éclats. Les associations ont alors créé la CNCD société civile pour se démarquer de la CNCD partis politiques. Les deux parties ont mené plusieurs actions en faveur d'un changement pacifique. L'on se souvient surtout du rassemblement hebdomadaire de la CNCD partis politiques chaque samedi à la place du 1er-Mai. «Nous n'avons pas invité les partis politiques car ces derniers veulent arriver au pouvoir et, pour ce faire, ils utilisent tous les moyens, y compris l'instrumentalisation de la société civile. Or, cette dernière a pour seul objectif le changement», nous a indiqué hier Mourad Tchiko, syndicaliste au Snapap, ajoutant : «Pour nous l'objectif demeure l'instauration de la démocratie par la voie pacifique et ce, conformément à la volonté du peuple». Quels moyens utiliser pour atteindre cet objectif ' L'UFCCP, qui compte bien évidemment étoffer ses rangs, n'a pas encore tranché à ce propos. «Justement c'est la réunion de samedi prochain qui va nous permettre d'avoir une meilleure visibilité sur cette question», a précisé notre interlocuteur, contacté hier. Et d'ajouter que «la réunion de samedi prochain aura pour mission d'élaborer un plan d'action et il se pourrait que nous décidions d'organiser des meetings dans des salles pour expliquer nos objectifs, comme il n'est pas exclu aussi d'appeler à des manifestations dans la rue ».