Algérie

L'UE «réitère son plein soutien» à l'action de l'ONU


Alors que les commentaires vont bon train en ce qui concerne la dernière réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, consacrée jeudi dernier à l'examen de la situation au Sahara occidental, voilà que le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, déclare que l'UE «suivait de près les récents développements» dans le territoire sahraoui et qu'elle «réitère son plein soutien» au processus envisagé par l'ONU pour aboutir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable au conflit dans la dernière colonie africaine. C'est en répondant à une question écrite d'un député européen tchèque, membre du PPE proche du Makhzen, que Joseph Borrel a explicité la position de l'UE au lendemain de la reconnaissance par l'administration américaine sortante de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, affirmant que son organisation qui «suit de près les récents développements» dans ce pays, entend «réitérer son plein soutien au processus onusien, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité». Le chef de la diplomatie de l'UE, interpellé par l'eurodéputé tchèque qui voulait savoir si le Service Européen pour l'Action Extérieure (SEAE) allait conforter le choix de certains pays membres qui avaient apporté leur appui à la décision unilatérale de l'ancien président américain Donald Trump. En apportant cette importante précision, Joseph Borrell balaie certains doutes délibérément entretenus par les parties proches du Makhzen, au sein de l'UE, et précise que Bruxelles «attend avec intérêt la nomination d'un envoyé personnel des Nations unies et la reprise rapide des discussions politiques sous l'égide de l'ONU».Par ailleurs, le ministère sahraoui des Affaires étrangères a vivement réagi, dimanche, à un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères, dénonçant les manoeuvres habituelles de Rabat «ne manque aucune occasion pour porter atteinte à la lutte juste du peuple sahraoui et à ses symboles nationaux, même lorsqu'il s'agit de questions purement humanitaires». Cette démarche, relève-t-il, «reflète sa position intransigeante et irréfléchie à l'égard des efforts de la Communauté internationale pour décoloniser le territoire», raison pour laquelle le plan de règlement ONU-Afrique du 13 novembre 2020 n'a pu aboutir alors que la fuite en avant du royaume marocain risque de plonger la région dans une nouvelle guerre, au cas où le Conseil de sécurité n'assume pas pleinement ses responsabilités.
Le peuple sahraoui, qui souffre depuis plus de 45 ans d'occupation, est «l' illustration manifeste de toutes les violations des droits de l'homme et des crimes contre l'humanité» exercés par l'occupation marocaine, a encore déploré le MAE sahraoui qui exhorte la Communauté internationale, et plus particulièrement l'Union européenne (UE), dans le cadre des politiques de bon voisinage et des principes encadrant les conventions de partenariat bilatérale qui en découlent, à «mettre un terme à l'impunité dont jouit le régime marocain qui doit rendre des comptes sur les crimes perpétrés quotidiennement contre le peuple sahraoui sans défense et sous occupation». Au cas contraire, la dérive du régime marocain dont le pillage systématique des ressources sahraouies est à la base même de toutes les injustices observées, pourrait faire plonger l'ensemble de la région dans une situation lourde de conséquences. C'est pourquoi, observe le MAE sahraoui, le «Maroc doit être conscient que la condition de la paix est liée à la justice qui exige le libre exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance». C. B.ar la police, et plusieurs jeunes Palestiniens ont été interpellés par les forces de l'ordre. Mais la place devant la porte de Damas était désormais ouverte, avec une forte présence policière. Samir Gheith, un Palestinien de 66 ans de Jérusalem, a dit que les gens voulaient se rassembler pendant le Ramadhan près de la porte de Damas qui avait été fermée l'année dernière en raison des restrictions sanitaires dues au coronavirus.»Je crois qu'ils ne veulent pas nous voir heureux», a-t-il dit, en référence à la décision initiale de la police de barricader la place. «Mais après, ils ont compris qu'ils devaient mettre fin à toutes ces tensions», a-t-il ajouté. Les affrontements des derniers jours à El Qods ont commencé après que la police a empêché les Palestiniens de s'asseoir sur les marches entourant la porte de Damas, un lieu où ils se réunissent le soir pendant le Ramadhan. Et lorsque des colons juifs ont commencé à manifester à proximité, de nombreux Palestiniens y ont vu une provocation. Les heurts les plus violents ont eu lieu jeudi soir lorsque des Palestiniens ont voulu s'opposer à cette «marche» des colons qui scandaient «Mort aux Arabes». Les forces israéliennes ont bloqué les Palestiniens dont une centaine ont été blessés.


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