Algérie

L'UBS est en "position de force" Selon Sergio Ermotti



Avec sa réorientation stratégique, l'UBS se retrouve en "position de force", estime son nouveau directeur général (CEO) Sergio Ermotti dans une interview parue dans la "NZZ am Sonntag". La grande banque veut à l'avenir favoriser ses actionnaires en réduisant ses risques. Dans cette optique, UBS doit s'adapter à un nouvel environnement de marché et tenir compte des prescriptions internationales dans le cadre de l'accord Bâle III. Avec ces nouvelles règles, de nombreuses activités ne peuvent plus être menées de manière rentable, dit M. Ermotti en évoquant la banque d'investissement. "Même des gens qui n'ont pas voulu l'admettre jusqu'ici devront s'adapter", selon le CEO d'UBS. Il s'attend à ce que ces nouvelles règles soient également appliquées aux Etats-Unis, même si ce sera plus tardivement qu'en Europe. Jeudi, l'UBS avait expliqué qu'elle allait réduire ses activités de banque d'investissement et se consacrer à nouveau plus intensément à la gestion de fortune. La banque a par ailleurs annoncé un retour aux dividendes "qui permettra de donner un signe de confiance" selon M. Ermotti.
Un meilleur contrôle des risques
L'UBS entend renforcer le contrôle des risques. Après le scandale découvert en septembre, quand les spéculations d'un courtier londonien lui ont causé une perte de 2,3 milliards de francs et ont finalement coûté la tête d'Oswald Grübel, prédécesseur de M. Ermotti, la banque a notamment décidé d'arrêter le négoce d'actions en compte propre. Mais "une banque exempte de risques n'existe pas", admet M. Ermotti, pour qui "avec 65 '000 collaborateurs, nous aurons toujours ici où là des cas de ce genre". Nous devons par contre "contrôler suffisamment ces risques pour que leurs effets, financiers et de réputation, restent dans un cadre acceptable". L'ancien conseiller fédéral radical Kaspar Villiger, président du conseil d'administration d'UBS depuis 2009 et qui cédera en mai 2012, plus tôt que prévu, sa place à l'Allemand Axel Weber, s'estime pour sa part injustement critiqué, a-t-il dit dans une interview parue dans la "SonntagsZeitung".


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