Algérie

L'UA lève la suspension du Burkina Faso


L'UA lève la suspension du Burkina Faso
L'Union africaine (UA) a levé la suspension du Burkina Faso de l'organisation panafricaine et annulé, dans l'immédiat, la mise en oeuvre des sanctions contre les instigateurs du coup d'Etat, après la remise en fonction des autorités de transition.L'Union africaine (UA) a levé la suspension du Burkina Faso de l'organisation panafricaine et annulé, dans l'immédiat, la mise en oeuvre des sanctions contre les instigateurs du coup d'Etat, après la remise en fonction des autorités de transition.Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a décidé "de lever la suspension de la participation du Burkina Faso aux activités de l'UA" et "de surseoir à la mise en oeuvre des sanctions décidées", rapporte un communiqué officiel publié mardi, rendant compte d'une réunion tenue samedi à New-York en marge de l'Assemblée générale de l'Onu.Conformément à ses principes de rejet des "changements inconstitutionnels de gouvernement", l'UA avait annoncé la suspension du Burkina Faso après le putsch mené le 17 septembre. Néanmoins, "ces sanctions peuvent être réactivées à tout moment, au cas où les éléments du RSP (...) tenteraient, de quelque manière que ce soit, d'entraver la conduite de la Transition et d'en compromettre l'aboutissement", avertit néanmoins l'UA.Dans son communiqué, le CPS "félicite le peuple du Burkina Faso et tous les acteurs politiques et de la société civile concernés pour leur mobilisation exemplaire" et réaffirme "la détermination totale de l'UA à en finir une bonne fois pour toutes avec les coups d'Etat et autres tentatives de prise du pouvoir par la force" sur le continent. L'UA répète que la séquestration du président de transition et son Premier ministre ? depuis libérés ? ainsi que le coup d'Etat constituent un "acte terroriste".Le 16 septembre, des membres du RSP avaient fait irruption au Conseil des ministres et pris en otage le président de la transition Michel Kafando ainsi que le Premier ministre Isaac Zida et le gouvernement. Ils avaient annoncé le lendemain à l'aube la création d'un Conseil national pour la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré. Les autorités de transition (président, gouvernement, assemblée) ont été officiellement remises en fonction et le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré, a reconnu que le putsch était "terminé".putsch avait mis un coup d'arrêt à l'organisation d'élections générales prévues le 11 octobre, censées clore la période de transition ouverte par la chute de l'ex-président Compaoré, chassé par un soulèvement populaire en octobre 2014.Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a décidé "de lever la suspension de la participation du Burkina Faso aux activités de l'UA" et "de surseoir à la mise en oeuvre des sanctions décidées", rapporte un communiqué officiel publié mardi, rendant compte d'une réunion tenue samedi à New-York en marge de l'Assemblée générale de l'Onu.Conformément à ses principes de rejet des "changements inconstitutionnels de gouvernement", l'UA avait annoncé la suspension du Burkina Faso après le putsch mené le 17 septembre. Néanmoins, "ces sanctions peuvent être réactivées à tout moment, au cas où les éléments du RSP (...) tenteraient, de quelque manière que ce soit, d'entraver la conduite de la Transition et d'en compromettre l'aboutissement", avertit néanmoins l'UA.Dans son communiqué, le CPS "félicite le peuple du Burkina Faso et tous les acteurs politiques et de la société civile concernés pour leur mobilisation exemplaire" et réaffirme "la détermination totale de l'UA à en finir une bonne fois pour toutes avec les coups d'Etat et autres tentatives de prise du pouvoir par la force" sur le continent. L'UA répète que la séquestration du président de transition et son Premier ministre ? depuis libérés ? ainsi que le coup d'Etat constituent un "acte terroriste".Le 16 septembre, des membres du RSP avaient fait irruption au Conseil des ministres et pris en otage le président de la transition Michel Kafando ainsi que le Premier ministre Isaac Zida et le gouvernement. Ils avaient annoncé le lendemain à l'aube la création d'un Conseil national pour la démocratie, dirigé par le général Gilbert Diendéré. Les autorités de transition (président, gouvernement, assemblée) ont été officiellement remises en fonction et le chef des putschistes, le général Gilbert Diendéré, a reconnu que le putsch était "terminé".putsch avait mis un coup d'arrêt à l'organisation d'élections générales prévues le 11 octobre, censées clore la période de transition ouverte par la chute de l'ex-président Compaoré, chassé par un soulèvement populaire en octobre 2014.


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