« L'ouverture de l'audiovisuel est devenu une partie importante de ces réformes »

Le MSP a déploré « la médiocrité » des programmes de la télévision algérienne durant ce mois de ramadan, considérant que c'était le résultat du refus du pouvoir d'ouvrir le champ audio-visuel.Le MSP a assuré que cette ouverture était devenue « une nécessité politique et sociale, en raison des développements survenus dans le secteur de l'information et des technologie, de la révolution dans le domaine de la communication, et de l'échec de la télévision officielle à prendre en charge les préoccupations des citoyens ». Le communiqué du mouvement dont el khabar a reçu une copie déclare « que depuis le début du ramadan il y a une semaine nous suivons le programme des chaines nationales qui nous a convaincu que l'ouverture de l'audiovisuel était une devoir national pour plus d'une raison », ajoutant que « ce que diffuse ces chaines est très éloigné des spectateurs de l'Algérie du troisième millénaire et n'a aucun rien à voir avec les intérêts de jeunes ». Le communiqué du MSP a insisté sur le fait que l'ouverture du secteur de l'audiovisuel et la permission de créer des chaines privés était devenu une part importante des réformes décidés par le président de la république, afin que le secteur de l'information ne soit pas à l'écart du processus de réformes. Et a également renouvelé son appel à la nécessité de tenir compte des développements dans le monde pour que les réformes politiques en cours soient en adéquation avec le développement de la société algérienne. Le Hamas a dans ce contexte annoncé son refus des propositions du président de la république et du ministre de la communication de créer des chaines privées qui seraient gérées par la télévision publique assurant que « l'élargissement des chaines thématiques ne fera qu'étendre la médiocrité et fera perdre à la télévision algérienne ce qui lui reste de téléspectateurs fidèles du 20h, après que toutes ces chaines nationales aient perdu tout contact avec le citoyen et ses principales préoccupations ». Ce communiqué est le deuxième à être publié par le MSP en une semaine, et dans lequel il dénonce la léthargie politique, et l'ambigüité du processus des réformes politiques décidés par le président Bouteflika depuis le 15 avril dernier, après un premier communiqué publié il y a quelques jours, dans lequel il met en garde le pouvoir contre le danger de jouer avec l'esprit et les sentiments des algériens avec ces réformes.