L'ouest en bref :

Sidi Bel Abbès : Le commerce informel est loin d'être éradiquéA Sidi Bel Abbès, le commerce informel a la peau dure. L'illustration de cette réalité a été donnée par le récent bilan des opérations de lutte entreprises, durant l'année 2017, par les services de sûreté pour endiguer, autant que faire se peut, ce phénomène. En termes chiffrés, les policiers ont eu, en effet, à organiser 800 interventions pour débarrasser les espaces publics indûment occupés çà et là par les marchands informels qui, défiant la législation du commerce, s'obstinent à vendre illicitement des produits en tout genre, tels que les denrées alimentaires, les cosmétiques, la friperie, les chaussures et autres. Les procédures de saisie établies dans ce contexte se sont soldées par la confiscation de 134 quintaux de fruits et légumes, 11 quintaux de viande blanche impropre à la consommation, 3400 tablettes de chocolat, 9160 baguettes de pain et 1 quintal de poissons exposés dans des conditions d'hygiène et de salubrité qui laissent à désirer. Au cours de la même période, quelque 730 infractions à la réglementation régissant le secteur commercial ont été enregistrées par les éléments de la sûreté, qui tentent de venir à bout du commerce informel qui garde cette inquiétante particularité de s'éclipser momentanément avant de renaître de ses cendres. M. Habchi
Mostaganem : L'agriculture face à la rareté de la main-d'?uvre
Le secteur de l'agriculture n'échappe pas aux difficultés liées au phénomène de la rareté de la main-d'?uvre dans la wilaya de Mostaganem. La production de pomme de terre est satisfaisante pour cette saison, estimée à plus de 45 millions de quintaux dans la wilaya, selon les statistiques de la DSA. Il n'en demeure pas moins que la main-d'?uvre se fait très rare en cette période cruciale de récolte. Les producteurs traversent une période difficile, selon eux. Ce qui risque d'influer négativement sur le marché, du fait que Mostaganem occupe la 4e place au niveau national en matière de production de pomme de terre. Un problème qui continue à se poser avec acuité. «Après le départ en retraite des anciens agriculteurs, les jeunes se désintéressent totalement de l'agriculture, considérée comme un labeur difficile et pénible», déplorent Hadj M. Abdelkader et Mostafa L., de gros producteurs en la matière à Sirat. D'autres agriculteurs dans le Dahra, spécialisés dans la production de la patate, affirment que suite à l'absence de main-d'?uvre, ils embauchent souvent des enfants, notamment des écoliers, et des femmes, pour récolter les pommes de terre arrivées à maturité. Ils sont rémunérés à 50 ou 60 DA le cageot de patates. Des conséquences fâcheuses risquent de se répercuter sur l'agriculteur et sur le consommateur, puisque les prix varient entre 60 et 70 DA le kg sur les marchés. La superficie agricole de la production de pomme de terre est passée de 9000 à plus de 18 000 ha à Mostaganem. Une hausse grâce au soutien financier qu'octroie l'Etat aux agriculteurs. Lakhdar Hagani
Arrestation d'un mineur au port avec un faux passeport
Un mineur originaire de la wilaya de Chlef, s'apprêtant à quitter le territoire national à partir du port de Mostaganem vers l'Espagne, a été arrêté récemment en possession d'un passeport appartenant à une tierce personne, indique un communiqué de la sûreté de wilaya. Le mis en cause, H.N., 13 ans, a été appréhendé au port suite à un contrôle de documents par la police des frontières. Selon la même source, deux complices voulaient l'aider pour se rendre en France via l'Espagne, en l'occurrence S.M., 62 ans, émigré en France, et M.M., 32 ans, de Chlef. Ils ont été présentés en fin de semaine devant le parquet pour «usurpation d'identité et complicité». L. H.
Béni-Saf : Neuf harraga arrêtés
Neuf candidats à l'émigration clandestine en direction de l'Espagne ont été stoppés dans leur aventure par les garde-côtes de Béni-Saf. Parmi les passagers du semi-rigide sur lequel ils voguaient, se trouvait une femme. C'est à 3h qu'ils ont été découverts en mer à cinq milles de la plage de Sassel, relevant du territoire de la commune d'Ouled Boudjemaâ. Agés entre 25 et 35 ans, ils sont tous de la wilaya de Témouchent. C'est de la petite station balnéaire de Sassel qu'ils avaient pris le départ. M. K.