Algérie

L'origine des prénoms employés en Algérie


L'origine des prénoms employés en Algérie
Naïl est un prénom d'origine arabe, son féminin est Naïla. De na'îl "action de convenir, d'être convenable", du verbe nâ'ala dans le sens de "convenir, être convenable".Le plus célèbre des Naïl est, bien entendu, Sidi Naïl, ancêtre éponyme de la grande tribu des Ouled Naïl. Son véritable nom est Mohamed Ben Abdellah El-Kherchoufi, il a été appelé Na'il parce qu'il avait bénéficié de la bénédiction de Dieu. Ce personnage, qui descend des tribus arabes hilaliennes, qui ont conquis la région de Djelfa, au 10e siècle, a rempli tout le 16e siècle, puisqu'on admet qu'il est né vers 1500 et qu'il est mort vers 1594. Il est originaire d'une famille idrisside, originaire de Figuig. Il s'est d'abord établi à Mendès, parmi les Flittas, mais il a rencontré un problème : les Flittas, charmés par les yeux des femmes de la famille du futur saint, lui dirent que s'il voulait du blé, il devait leur céder ces femmes. Alors Sidi Naïl s'est mis en colère et a décidé de partir. Avant de quitter la région, il aurait dit : "Il vaut mieux mener la vie de Boudiadha, dans les sables du désert, que Mendès et son blé !". Boubiadha est le surnom d'un lézard du Sahara. Après ce dépard forcé, il s'installa à Aïn Rich. C'est là qu'il se maria et engendra plusieurs enfants. Il poursuivit sa formation religieuse, notamment, auprès de Sidi Bellhadj Al-kerti, un savant renommé dans la région. Sa réputation de saint s'affermit et, bientôt, on venait le voir de partout. Comme tous les saints maghrébins, il avait la réputation de lire dans l'avenir et il avait la double vue.Ainsi, il se rendait dans une piscine et regardait les baigneurs : il reconnaissait aussitôt les péchés, les vices et les admonestait. "Ne te montre plus jaloux, ne trompe plus ta femme, ne sois pas avare etc." Il se rendit en pèlerinage à La Mecque, confiant sa femme et ses enfants à un de ses disciples, un certain Malik. Au retour d'un long séjour de quelques années, il trouva un enfant de plus. Loin de s'emporter contre son disciple et de châtier son épouse, il dit que l'enfant était un "endormi" (mergoud) : il est resté quelques années, endormi, dans le ventre de sa mère, reconnaissant ainsi qu'il est de lui. Sidi Naïl faisait ainsi référence à la croyance qu'un enfant pouvait naî?re plusieurs années après sa conception. Comme, par ironie, il va appeler l'enfant Malik Ben Naïl. À la fin de sa vie, Sidi Naïl quitta Aïn Rich, se dirigeant vers Sour El-Ghozlane. Il est surpris par la mort près d'Oued Sbisseb.M. A.mahaddadou@hotmail.comNomAdresse email


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