L'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA), en activité
depuis 2003, a
organisé hier à Oran une assemblée générale dans le but d'élire ses
représentants aussi bien pour le conseil de wilaya que son bureau composé de 7
à 16 membres. Selon M. Bouraba, le président de cette
organisation, qui représente toutes les branches du secteur, l'ONTA est implantée au niveau de 35 wilayas du pays et son
action principale est de défendre les droits moraux et matériels du
transporteur.
Notre interlocuteur refuse le fait que le transporteur soit désigné comme
étant le premier responsable de l'anarchie qui règne dans le secteur. Pour lui,
la tutelle est la seule responsable de cette situation, étant donné que même
les directeurs des transports au niveau des wilayas ont les mains liées et ne
sont tenus qu'à l'application stricte des directives centrales et n'ont aucune
autre prérogative leur permettant de prendre des initiatives locales. Dans ce
contexte, le même représentant estime que la démarche de la tutelle visant à ne
refuser aucune demande est erronée, dans la mesure où elle favorise la
concentration de transporteurs sur des lignes importantes alors que d'autres
sont totalement désertées. Il précisera à ce sujet que certaines APC souffrent
du manque de moyens de transport en dépit des demandes formulées, alors que le
transport fait partie intégrante du service public, un secteur où la tendance
au bénéfice est exclue et que par conséquent au nom de la non rentabilité de
certaines lignes, ce sont des populations entières qui en souffrent. Pourtant, le
manque à gagner pour les transporteurs peut être comblé par la collectivité
locale, tel que précisé par la réglementation, a également rappelé M. Bouraba.
Cette centralisation de la décision est à l'origine de cette situation et
en l'absence de plans de transports, aucune solution ne peut être initiée. Aussi,
notre interlocuteur fera savoir que pour l'installation des compteurs de taxis,
seul un opérateur a été agréé pour tout l'Ouest du pays et, de ce fait, en cas
de réparation de l'équipement, le chauffeur de taxi éprouve toutes les
difficultés au vu de la demande chez cet opérateur.
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Posté Le : 15/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com