L'organisation terroriste du «Mujao» implantée au nord du Mali a menacé l'Algérie si toutefois leurs acolytes arrêtés par les forces de sécurité à Ghardaïa ne sont pas libérés. Selon le communiqué des terroristes, l'organisation revendique la libération de trois criminels incarcérés à Ghardaïa contre la libération d'un otage.
Le 15 août dernier, les trois criminels ont été arrêtés alors qu'ils circulaient à bord d'un véhicule de type 4X4 à Berriane. Par le biais d'un communiqué signé par son porte-parole Abou al-Walid sahraoui, l'organisation terroriste a indiqué qu'elle a proposé aux autorités algériennes de libérer les trois criminels emprisonnés à Ghardaïa en échange d'un otage. «L'Algérie qui a refusé cette offre subirait les conséquences de sa décision», a indiqué la même source. Parmi les trois terroristes dont le Mujao faisait allusion figurait l'émir Necib Tayeb alias Abderrahmane Abou Ishak Essoufi. Ce dernier est l'un des plus anciens membres de l'organisation terroriste du GSPC, groupe islamique pour la prédication et le combat, actuellement Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Peu importe le nom, si les appellations sont différentes, la barbarie et l'idéologie reste la même. Dans son communiqué, la nébuleuse organisation a indiqué, je cite : «Nous donnons, à partir de maintenant, un ultimatum de moins de cinq jours pour sauver la vie de l'otage algérien, l'un de ceux qui se trouvent entre les mains du Mujao depuis avril», a poursuivi Abu Walid Sahraoui dans son communiqué. «Nous avons l'intention de traiter avec les autorités algériennes avec fermeté. Nous défendrons nos frères moudjahidine (...) jusqu'à la chute du régime militaire à Alger», a-t-il ajouté. Le Mujao, allié à Aqmi, et un autre groupe islamiste armé, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), a revendiqué l'enlèvement, le 5 avril, de sept Algériens au consulat d'Algérie à Gao, une des villes du vaste nord malien tombée, il y a cinq mois, entre les mains de ces groupes jihadistes. En mai, il avait exigé la libération de combattants islamistes prisonniers en Algérie et 15 millions d'euros pour relâcher les otages. Le 12 juillet, il a annoncé avoir libéré trois des sept otages et évoqué des «conditions» connues de l'Algérie pour la libération des autres otages. La chose qui est sûre et certaine est que les trois sanguinaires ne seront jamais libérés et devraient être présentés devant la justice. En ce qui concerne le communiqué, il n'y a rien de nouveau, l'Algérie vit sous la menace de ces criminels depuis plusieurs années. Grâce à ses forces de sécurité, l'Algérie a réussi à exterminer un terrorisme aveugle et ce n'est pas un groupuscule de criminels qui changera le cours des évènements. Fidèle à ses principes, l'Algérie n'accepterait aucun dialogue avec les terroristes, ne verserait aucune rançon et ne céderait jamais au chantage de ces criminels. C'est par la vigilance et la lutte contre ce fléau que le peuple algérien et par le concours de ses forces de sécurité devrait répondre. Malgré la nette amélioration de la situation sécuritaire et le savoir-faire de nos forces de sécurité, les citoyens ne devraient en aucun cas baisser la garde. Par leur lâcheté, les groupes terroristes profitent toujours des événements de fête ou sportif ou d'une éventuelle baisse de garde pour accomplir leurs sales méfaits. Il est demandé donc au peuple algérien de demeurer vigulant et de tenir informer les forces de sécurité sur n'importe quelle situation suspecte afin de parer à toute éventualité.
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Posté Le : 25/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com