L'organigramme et le statut seront révisés
Ould Kablia a qualifié l'organigramme de la Sûreté nationale (daté du 31 octobre 1992) complètement dépassé, en dépit de certains aménagements restés « sans encrages juridiques réels ». Il exprime sa volonté de le revoir en tenant compte du contexte sécuritaire, de la poussée de la criminalité et des exigences techniques, technologiques et scientifiques imposées par la modernisation de la police. Il rappelle que dans 73% des sûretés de daïra, la couverture par les sûretés urbaines, n'est que de 46%, soit 567 sûretés urbaines pour 1541 communes. Selon lui, les ressources budgétaires allouées à la Sûreté nationale ont augmenté de 51% de 1999 à 2004 et de 165% de 2004 à 2009, précisant qu'au titre de l'équipement, l'enveloppe est passée de 40 666 800 000 DA fin 2004 à 147 216 630 245 DA en 2009, soit un taux d'accroissement de plus de 260%. Il ne manque pas d'attirer l'attention sur une dynamisation du rôle de l'Inspection générale. Relégué au dernier plan, la ressource humaine dont les effectifs ont doublé en dix ans (90 000 en 1999 à 164 207 en 2010, soit un recrutement de 16 000 agents par an) est appelée, elle aussi, à se développer. A ce titre, il annonce l'élaboration « dans les meilleurs délais » d'un nouveau statut.
Posté Le : 08/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salima Tlemçani
Source : www.elwatan.com