Algérie

L'Ordre des médecins réagit



Un communiqué du Conseil de l'ordre des médecins d'Alger, daté du jeudi 26 janvier, annonce la suspension jusqu'à nouvel ordre des dépôts de demande pour l'attestation d'exercice et l'attestation de bonne conduite. Il a été largement relayé sur les réseaux sociaux notamment les pages des médecins.Un communiqué du Conseil de l'ordre des médecins d'Alger, daté du jeudi 26 janvier, annonce la suspension jusqu'à nouvel ordre des dépôts de demande pour l'attestation d'exercice et l'attestation de bonne conduite. Il a été largement relayé sur les réseaux sociaux notamment les pages des médecins.
Le document a été présenté comme une tentative de la part des autorités d'empêcher les médecins de s'exiler en France. Une interprétation qui s'appuyait sur un décret exécutif français qui permet aux médecins étrangers d'obtenir des autorisations temporaires d'exercice en France, valables deux ans.
Le lien a été vite fait entre le décret exécutif français et l'annonce du Conseil de l'Ordre des médecins d'Alger de suspendre la délivrance des deux documents nécessaires au dossier que devrait déposer un médecin algérien voulant s'exiler en France. Faux, répond l'Ordre national des médecins. Cette suspensionde la délivrance de cesdocuments est due uniquementà des raisons techniques, selon le Dr Bekkat Berkani, président de l'Ordre des médecins.
« C'est une question administrative. Les délais pour lesdépôts de dossier pour le concours de PAE en France sont dépassés depuis le 15 janvier, alors nous avons mis à profit cette semaine pour refaire nos formulaires administratifs», a déclaré à TSA le Dr Bekkat Berkani. Le président de l'Ordre, irritépar les rumeurs qui ont entouréla suspension de délivrance des attestations de bonne conduite et d'exercice, a insisté sur lefait que le Conseil de l'Ordre des médecins « n'est pas partie prenante » et qu'il«n'a cessé de prévenir les autorités algériennes qu'il y a un risque d'exode, avant même la parution de ce décret». « Selon les chiffres de l'Ordre des médecins français, il y a environ 5000 médecins algériens qui ont eu leur autorisation d'exercer et il y en a près de 15.000 qui n'ont pas de statut administratif normalisé. Ils font des gardes et d'autres travaux mais ils ne sont pas permanents. À la faveur de cenouveau décret, ils risquent d'être légalisés », a prévenu le
Dr Bekkat Berkani qui a ajouté que « ce n'est pas la situation actuelle de grève, de non-conciliationqui va arranger leschoses ». La délivrance des attestations de bonne conduite et des attestations d'exercice devrait reprendre dans le courant de la semaine prochaine, selon le président du Conseil de l'Ordre des médecins algériens.
Le document a été présenté comme une tentative de la part des autorités d'empêcher les médecins de s'exiler en France. Une interprétation qui s'appuyait sur un décret exécutif français qui permet aux médecins étrangers d'obtenir des autorisations temporaires d'exercice en France, valables deux ans.
Le lien a été vite fait entre le décret exécutif français et l'annonce du Conseil de l'Ordre des médecins d'Alger de suspendre la délivrance des deux documents nécessaires au dossier que devrait déposer un médecin algérien voulant s'exiler en France. Faux, répond l'Ordre national des médecins. Cette suspensionde la délivrance de cesdocuments est due uniquementà des raisons techniques, selon le Dr Bekkat Berkani, président de l'Ordre des médecins.
« C'est une question administrative. Les délais pour lesdépôts de dossier pour le concours de PAE en France sont dépassés depuis le 15 janvier, alors nous avons mis à profit cette semaine pour refaire nos formulaires administratifs», a déclaré à TSA le Dr Bekkat Berkani. Le président de l'Ordre, irritépar les rumeurs qui ont entouréla suspension de délivrance des attestations de bonne conduite et d'exercice, a insisté sur lefait que le Conseil de l'Ordre des médecins « n'est pas partie prenante » et qu'il«n'a cessé de prévenir les autorités algériennes qu'il y a un risque d'exode, avant même la parution de ce décret». « Selon les chiffres de l'Ordre des médecins français, il y a environ 5000 médecins algériens qui ont eu leur autorisation d'exercer et il y en a près de 15.000 qui n'ont pas de statut administratif normalisé. Ils font des gardes et d'autres travaux mais ils ne sont pas permanents. À la faveur de cenouveau décret, ils risquent d'être légalisés », a prévenu le
Dr Bekkat Berkani qui a ajouté que « ce n'est pas la situation actuelle de grève, de non-conciliationqui va arranger leschoses ». La délivrance des attestations de bonne conduite et des attestations d'exercice devrait reprendre dans le courant de la semaine prochaine, selon le président du Conseil de l'Ordre des médecins algériens.


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