Lundi, jour de la visite, tous les commerçants étaient sommés de ranger leurs étals à l’intérieur de leurs magasins. Pas de fruits ni de chaussures exposés sur les trottoirs, qui ont retrouvé leur vocation d’origine et délaissé celle que les commerçants veulent lui attribuer, c’est-à-dire servir d’extension à leurs locaux. Concernant les vendeurs informels, des agents de l’ordre ont été mobilisés pour empêcher l’occupation de la voie publique, qui a été nettoyée et balayée. Aucun étal à l’extérieur du marché couvert, qui a retrouvé son accès libre sans aucune embûche.
«Quand il s’agit de donner bon visage devant leur hiérarchie, nos responsables locaux ont les moyens et la force d’agir pour stopper l’anarchie», commente un habitant d’un quartier de cette ville. Mais dès que la visite s’est achevée, l’anarchie a repris le dessus. Les trottoirs ont de nouveau été squattés et la voie publique envahie par les vendeurs informels. Pourquoi l’APC ne déploie-t-elle pas les mêmes efforts pour maintenir ce cadre de vie ' Le citoyen n’a-t-il pas le droit de vivre dans l’ordre en dehors des visites officielles des responsables '
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Posté Le : 06/10/2010
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com