Ayant vu le jour en 1979, elle ne cesse, depuis, de grandir et de gagner en notoriété grâce au talent et au sérieux de la cinquantaine de musiciens qui la composent. Tous férus de musique arabo-andalouse, et plus particulièrement de malouf constantinois, ils jouent en virtuoses de plusieurs instruments et chantent la qacida, ou poème lyrique, dans le plus pur style académique. Actuellement, cette école dispense une formation artistique à des jeunes mélomanes qui concourent ainsi à perpétuer cet art ancestral qu'est le genre malouf.
L'orchestre El Inchirah a également participé à plusieurs manifestations telles, entre autres, la rencontre internationale des jeunes musiciens en 2005 à Grenoble et Layali el malouf de 2006 à 2010. La première place qu'il a remportée au festival national de hawzi à Tlemcen, en 2009, lui a permis de participer au festival international de la musique andalouse et des musiques classiques qui s'est tenu à Alger en décembre de la même année. Et le must, diraient beaucoup, c'est que cette école dispose d'un orchestre féminin qui pratique le malouf, chant et instruments, avec une rare élégance.                     Â
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Posté Le : 17/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Farida Hamadou
Source : www.elwatan.com