En français, dans les trois paliers du cursus scolaire en Algérie, la réflexion sur les besoins premiers des apprenants en formation pour l'enseignement pourrait donner la priorité à l'apprentissage de l'oral. Ceci se traduit dans le besoin de communiquer avec les élèves, de comprendre et se faire comprendre, d'acquérir une conscience linguistique en français destinée à un jeune public algérien à travers la pratique langagière. Normalement, la formation au département de français et notamment l'ENS devraient accorder une place au travail sur le langage oral dans ses différents aspects en liaison avec les différents paliers scolaires. Si nous considérons la sécurité et le bien-être par le biais de la communication, nous impliquons alors la motivation qui facilite les taches d’apprentissage .Par expérience, nous pouvons avancer que la communication est génératrice d’un climat de travail, de bonne ambiance qui véhicule le savoir et le savoir-faire. D’ailleurs, dans les instructions officielles des programmes, il est recommandé que l’enseignant soit à l’aise pour pouvoir dispenser un enseignement de qualité et que la classe soit un lien, un siège de communication. Sous cet angle, l’école est comme toutes les institutions un lien d’apprentissage. De ses attentions et de ses besoins, à l’occasion des communications, apparait une condition extrême qui est l’apprentissage et le rapport communication-apprentissage. L’oral joue un rôle central puisqu’il est support des verbalisations et des échanges.
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Posté Le : 08/06/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Fatiha Bouazri
Source : الحوار المتوسطي Volume 3, Numéro 1, Pages 78-87 2012-03-10