L'optimisme dépend du niveau d'engagement sur le terrain

Ils ne seront pas présents le 7 octobre contre le Cameroun. Yacine Brahimi et Faouzi Ghoulam sont out. Pour le premier son absence est amplement justifiée, Il s'est fait examiner par le staff médical de l'Equipe nationale.Le second, qui n'est pas à sa première comédie, a tout simplement fait adresser à la FAF un certificat médical, indiquant que leur joueur souffre d'une très forte grippe et d'une fièvre qui l'a empêché de terminer les «trois dernières minutes de la rencontre». Or ce personnage déclarait a qui veut l'entendre qu'il aurait bien expliqué aux dirigeants de la FAF qu'il ne souhaiterait plus être convoqué. Son départ ne ferait que libérer un peu plus d'oxygène à l'équipe nationale qui en a tant besoin.
Ce sera donc avec de nouvelles têtes que le grand test de l'équipe nationale sera engagé, ce 7 octobre au Cameroun. Elle sera confrontée à une réalité, une fois de plus mis au pied du mur. Il devrait réussir cette très importante sortie avec une équipe retapée et animée par des jeunes dont une belle partie constituée de locaux... «Il y aura ceux qui diront qu'ils n'ont pas l'expérience requise pour ce genres de rencontre, en Afrique en plus, mais à les entendre, ces joueurs se disent être suffisamment pétris pour affronter le climat et les géants du football africain... Ils promettent de faire la différence».
Voilà ce que pense Mustapha K. qui se dit optimiste, parce que ces nouveaux jeunes se sentent totalement engagés pour une réussite. D'autant plus que cette rencontre se présenterait sur la balance comme une excellente préparation de la CAN 2019. Le quitte ou double est donc mis à feu avec un sélectionneur qui, lui aussi est mis au pied du mur. D'où la question : «Le Bureau Fédéral, ira-t-il avec l'Espagnol au-delà de cette rencontre '» Le résultat doit surprendre, voilà ce qui est attendu des supporters.
L'expérience étant invitée elle aussi sur le terrain, la lutte pour une démonstration technique et surtout physique ne doit pas faire défaut. Les déclarations récentes qui se sont enchaînées, provoquées par les interventions du président Zetchi semble contribuer au renforcement de l'unité de quelques joueurs qui espèrent, demain peser lourd sur le devenir d'une équipe nationale, dont la relève n'est pas encore confirmée. Un retard qui trouve toute sa dimension dans de pareils cas.
La FAF devant une situation qui échappe à une discipline déjà annoncée depuis quelques temps, promet d'occuper le terrain de l'organisation. Alcaraz saura-t-il, de son côté, faire bonne recette sans les principaux ingrédients ' C'est la question qui est posée et qui mérite débat, cela, il faut aussi le reconnaître a toujours été le grand souhait des observateurs, consultants et médias.
Pour Hachemi Larbi, un technicien du sport : «L'inquiétude est à notre porte et nous devons nous mobiliser pour éviter le mauvais sort qui secoue notre équipe nationale.» Ce 7 octobre, on verra certainement sur le terrain les Mohamed Farès (Hellas Vérone), Zineddine Ferhat (Le Havre), Sofiane Daham (FC Sochaux) et également des joueurs locaux, à l'image de Toufik Moussaoui (Paradou AC), Abdelkader Bedrane (ES Sétif), Farouk Chafaï et Abderahmane Meziane (USM Alger), de nouvelles têtes qui auront à mettre en selle l'éternelle concurrence pour se maintenir au sein de cette équipe nationale.