« Je pars avec une opinion extrêmement positive. C'est la première fois que je visite la wilaya d'Oran et je trouve que c'est un endroit dynamique». C'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur du Canada en Algérie, M. Patrick Parisot, quelques minutes avant de prendre l'avion pour Alger après un séjour de trois jours à l'Ouest.
«L'Algérie dispose de plusieurs atouts et d'une énergie phénoménale. C'est un pays qui a des similitudes avec le Canada, il y a 40 ans, où 70% de la population avaient moins de 30 ans et disposait de ressources énergétiques», a-t-il ajouté, en soulignant qu'à cette époque l'élite était des médecins, des avocats et des religieux. Le Canada avait fait appel aux multinationales pour son développement. «En 30 ou 40 ans, on a pris en main nos ressources».
En plus des ressources énergétiques, l'Algérie dispose des compétences et peut faire des choses comme le Canada, a-t-il souligné. «Il y a plusieurs raisons pour être optimiste en Algérie. Il s'agit d'une question de confiance en soi», a affirmé l'ambassadeur. Et d'ajouter qu'en plus des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Canada, il y a aussi le transfert du savoir-faire, l'assistance et l'aide dans la maîtrise d'oeuvre. Dans ce cadre, il est à signaler qu'il existe 70 entreprises canadiennes en activité en Algérie, dans plusieurs domaines dont les travaux publics, notamment dans le projet de l'autoroute Est-Ouest, dans le transport, le métro d'Alger et aussi dans le secteur de l'hydraulique et celui de la formation professionnelle. Notons que l'ambassadeur du Canada a, en trois jours, visité les wilayas de Mostaganem, Tlemcen et Oran. A Oran, il a rencontré les opérateurs économiques à la chambre de Commerce et il a écouté leurs préoccupations pour savoir de quelle façon l'ambassade peut-elle jouer un rôle dans le développement des relations avec l'Algérie, considérée comme le premier partenaire commercial en Afrique. Pour clôturer sa visite, M. Patrick Parisot a eu une rencontre avec les représentants du mouvement associatif de l'ouest du pays. Cette rencontre s'est déroulée au siège de l'Association féminine pour l'épanouissement de la personne et l'exercice de la citoyenneté (AFEPEC), en présence d'une trentaine d'associations activant dans différents domaines, notamment les associations «Chougrani», «FARD», «Tamari», «Bel Horizon», «Imam Sidi El-Houari», entre autres.
Interrogé sur l'aide que peut apporter le Canada au mouvement associatif, l'ambassadeur a parlé du «fonds canadien d'initiative locale qui est un moyen qui aide à donner un coup de fouet et à démarrer les projets qui n'ont aucune source de financement. Ici, il ne s'agit pas d'assistance mais d'un financement des initiatives qui n'ont pas d'autres sources de financement. Il y a également l'aide que peut apporter le Canada en matière d'alphabétisation, ainsi qu'en ce qui concerne les projets pour les zones rurales, les projets pour les personnes défavorisées...
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Posté Le : 12/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com