L'opposition touareg au Mali menace de se retirer de l'accord d'Alger

Le chef de l'opposition touareg armée, Ibrahim Ag Bahanga, a menacé de se retirer de l'accord de paix signé en Algérie en juillet 2006, en raison du blocage du processus de paix pour le nord du Mali.Faisant porter la responsabilité de « cette situation de peur et d'oppression qui règne dans la région depuis au moins deux ans » au gouvernement de Bamako. Le leader des rebelles touaregs du nord mali a en effet publié un communiqué, dans lequel il indique que les informations faisant état de sa présence dans la région d'Achibogo au nord étaient fausses. Niant également vivre dans la région depuis décembre dernier conformément à des instructions de Bamako. Le chef touareg a avisé la communauté internationale et les états de la région, par l'intermédiaire du communiqué, que les contacts avec les responsables à Bamako étaient interrompus depuis la dernière réunion qui avait eu lieu à Tripoli en Libye entre le 5 et le 13 novembre dernier. Indiquant que l'opposition targuie avait remis aux responsables maliens durant cette réunion des « propositions à la crise qui dure depuis maintenant trois ans ». Bahanga ajouté que les négociations qui se sont tenues à Tripoli « n'ont donné aucun résultat concret à ce jour, puisque nous n'avons reçu aucune réponse de Bamako au rapport ». Le chef touareg a déclaré au sujet de son éventuel retrait de l'accord de paix d'Alger que « le processus est arrivé à l'impasse, et il y'a une politique qui est exécuté et qui vise à exclure des réions du nord mali, et à imposé un climat d'oppression et de peur ». Il a déclaré que « cela pourrait pousser le mouvement à entreprendre une initiative sur le terrain dans les prochaines semaines, pour amener les autorités centrales à respecter ses engagements et ses promesses contenues dans les négociations ».