L'opposition ne désarme pas

Au lendemain de l'élection présidentielle de jeudi passé, l'opposition ne s'avoue pas vaincue. Les résultats de ces élections ne l'ont pas abattue, loin de là. En attestent les réactions des partis politiques, notamment ceux qui ont appelé au boycott du scrutin présidentiel.Au lendemain de l'élection présidentielle de jeudi passé, l'opposition ne s'avoue pas vaincue. Les résultats de ces élections ne l'ont pas abattue, loin de là. En attestent les réactions des partis politiques, notamment ceux qui ont appelé au boycott du scrutin présidentiel.Cette partie de l'opposition considère même, en effet, qu'elle a enregistré des points à son actif. Elle en veut pour preuve les résultats par les chiffres de ces élections qui ont été annoncés officiellement par le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz. Le taux de participation a été de 51,70 %.Cela veut dire que plus de 49% d'électeurs se sont abstenus d'accomplir leur droit de vote. D'où la satisfaction de cette partie de l'opposition qui a vite interprété ce résultat comme la conséquence de ces appels au boycott du scrutin. Un boycott pour lequel elle a mené une vaste campagne. Rappelons que la coordination des partis et des personnalités, une structure qui regroupe tous les partisans du boycott, a organisé un meeting à la salle Harcha-Hacène le 21 mars dernier ; soit à la veille de la campagne électorale.A quelques jours du scrutin cette coordination, qui regroupe le MSP, le RCD, le mouvement Enahda, le FJD, Jil Djadid de Sofiane Djilali ainsi que l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, a de nouveau lancé un appel au boycott des élections lors d'une conférence de presse organisée au siége du MSP. Ce dernier parti a d'ailleurs invité le pouvoir à tirer les enseignements de ce scrutin en faisant une bonne lecture des chiffres. Il invite le pouvoir a arrêter d'imposer le fait accompli aux Algériens et d'être plutôt à leur écoute, d'accepter le passage vers un système démocratique. De plus, les partis membres de la coordination accusent le pouvoir d'avoir truqué les vrais chiffres de la participation.« Le taux de participation officiel annoncé est gonflé » indique le MSP ajoutant que « cela contraste avec la réalité du boycott constaté par les Algériens dans les bureaux de vote ». C'est le même constat que fait le RCD. « Mais avec ce taux de participation officiel, ils ont reconnu le poids des boycotteurs. Quand on compare le taux de participation officiel de 2014 à celui de 2009, on constate une régression de 22,54% et on sait très bien que le taux de participation a été largement gonflé » indique à son tour Mohcen Belabès le président du RCD. Lors de l'élection présidentielle de 2009 le taux de participation été d'un peu plus de74 %. La coordination pour le boycott a d'ailleurs tenu dans la foulée une réunion avant-hier samedi.« L'objet de la réunion est l'analyse des résultats officiels et des résultats réels que nous avons eus à travers nos différentes structures » indique le président du RCD. Cette réunion sera certainement mise à profit pour se pencher également sur la question de la préparation de la conférence pour le dialogue national pour laquelle la coordination a installé une commission technique afin de préparer aussi la plateforme politique.« Comme il sera question également des contacts avec d'autres forces politiques relatifs à l'élargissement de la coordination » précise, en outre, le président du RCD. En effet, lors de cette réunion il a été décidé d'intensifier les consultations avec d'autres forces politiques ainsi que d'autres personnalités. Il est fort probable que la coordination tienne aussi des consultations avec le candidat malheureux aux élections présidentielles, Ali Benflis. Ce dernier, qui compte créer un parti politique, a lui aussi annoncé son intention de prendre langue avec les partis d'opposition .Ce n'est donc qu'après ces consultations élargies que la coordination décidera de la date de la tenue de cette conférence. C'est en tout cas ce qui a été annoncé par la coordination dans un communiqué rendu public hier.Cette partie de l'opposition considère même, en effet, qu'elle a enregistré des points à son actif. Elle en veut pour preuve les résultats par les chiffres de ces élections qui ont été annoncés officiellement par le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz. Le taux de participation a été de 51,70 %.Cela veut dire que plus de 49% d'électeurs se sont abstenus d'accomplir leur droit de vote. D'où la satisfaction de cette partie de l'opposition qui a vite interprété ce résultat comme la conséquence de ces appels au boycott du scrutin. Un boycott pour lequel elle a mené une vaste campagne. Rappelons que la coordination des partis et des personnalités, une structure qui regroupe tous les partisans du boycott, a organisé un meeting à la salle Harcha-Hacène le 21 mars dernier ; soit à la veille de la campagne électorale.A quelques jours du scrutin cette coordination, qui regroupe le MSP, le RCD, le mouvement Enahda, le FJD, Jil Djadid de Sofiane Djilali ainsi que l'ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour, a de nouveau lancé un appel au boycott des élections lors d'une conférence de presse organisée au siége du MSP. Ce dernier parti a d'ailleurs invité le pouvoir à tirer les enseignements de ce scrutin en faisant une bonne lecture des chiffres. Il invite le pouvoir a arrêter d'imposer le fait accompli aux Algériens et d'être plutôt à leur écoute, d'accepter le passage vers un système démocratique. De plus, les partis membres de la coordination accusent le pouvoir d'avoir truqué les vrais chiffres de la participation.« Le taux de participation officiel annoncé est gonflé » indique le MSP ajoutant que « cela contraste avec la réalité du boycott constaté par les Algériens dans les bureaux de vote ». C'est le même constat que fait le RCD. « Mais avec ce taux de participation officiel, ils ont reconnu le poids des boycotteurs. Quand on compare le taux de participation officiel de 2014 à celui de 2009, on constate une régression de 22,54% et on sait très bien que le taux de participation a été largement gonflé » indique à son tour Mohcen Belabès le président du RCD. Lors de l'élection présidentielle de 2009 le taux de participation été d'un peu plus de74 %. La coordination pour le boycott a d'ailleurs tenu dans la foulée une réunion avant-hier samedi.« L'objet de la réunion est l'analyse des résultats officiels et des résultats réels que nous avons eus à travers nos différentes structures » indique le président du RCD. Cette réunion sera certainement mise à profit pour se pencher également sur la question de la préparation de la conférence pour le dialogue national pour laquelle la coordination a installé une commission technique afin de préparer aussi la plateforme politique.« Comme il sera question également des contacts avec d'autres forces politiques relatifs à l'élargissement de la coordination » précise, en outre, le président du RCD. En effet, lors de cette réunion il a été décidé d'intensifier les consultations avec d'autres forces politiques ainsi que d'autres personnalités. Il est fort probable que la coordination tienne aussi des consultations avec le candidat malheureux aux élections présidentielles, Ali Benflis. Ce dernier, qui compte créer un parti politique, a lui aussi annoncé son intention de prendre langue avec les partis d'opposition .Ce n'est donc qu'après ces consultations élargies que la coordination décidera de la date de la tenue de cette conférence. C'est en tout cas ce qui a été annoncé par la coordination dans un communiqué rendu public hier.