Algérie

L'opposition monte au créneau


L'opposition monte au créneau
Un regroupement qui a déçu ses initiateurs tant ils étaient à  peine une vingtaine d'anciens joueurs à  y avoir pris part. D'ailleurs, Iboub s'en est offusqué de l'absence de certains joueurs qui lui avaient promis d'être  présents. «Qu'on n'évoque surtout pas le problème du mauvais temps, puisque d'El Kseur et de Béjaïa on est venus.»
Et ce, avant d'asséner quelques-unes de ses vérités. Pour lui, seuls ceux qui étaient présents aiment la JSK : «Je ne suis pas un manipulateur, comme ont veut me taxer. On n'est pas là pour attaquer x ou y, mais c'est le seul intérêt de la JSK qui nous a réunis», dira-t-il, avant d'enchaîner : «Qu'on nous donne clairement et dans le détail l'inventaire du club pour l'estimer à  85 milliards.» Et ce, avant de proposer «la mise en place d'un directoire au cas où le président démissionne, ce qui n'est pas évident au passage, en associant les pouvoirs publics et surtout prendre en charge les joueurs en fin de contrat parce qu'il est capable de vider l'équipe avec ces 8 joueurs titulaires dans ce cas, comme il l'avait fait lorsque j'ai pris la présidence de la JSK», avant de conclure : «J'ai connu trois générations de joueurs à  la JSK et j'ai remporté 14 titres, je connais très bien son histoire dans le moindre détail.» Pour sa part, Aït Djoudi a donné les motivations qui l'ont poussé à  présenter sa candidature, avant finalement de se désister de cette dernière. L'autre initiateur de cette réunion, à  savoir Mourad Amara, dira pour sa part : «C'est le seul intérêt de la JSK qui nous a réunis. Et nous avons fait notre réunion à  Tizi-Ouzou et non pas à  Alger.» Ali Idir, un ancien judoka et champion de la wilaya, sur les tatamis des JO et de la Coupe du monde a tenu à  dénoncer la liquidation pure et simple de la section judo par le président actuel. Il sera conforté par Saïd Lahcène, un autre judoka aux 15 titres nationaux sans compter les titres continentaux et autres participations aux JO et à  la Coupe du monde. De leur côté, Rahmouni et Meghrici ont aussi déploré l'absence des anciens joueurs. Tout comme Rahmouni, Bouzid Deries a soutenu que «notre présence est dictée par les supporters qui ont dit barakat.» D'ailleurs, un supporter a tenu à  annoncer que la pression de la rue restera, non sans appeler à la sagesse : «Il faut faire attention, car il est capable de provoquer des incidents au stade pour que ce dernier soit suspendu et les supporters privés de leur équipe.» Pour sa part, Omar Hamned a déclaré que «c'est lui qui nous a chassés et poussés à  partir ailleurs. Et, quant à  cette histoire de locaux et d'appartements que nous avons pris, il serait bon de rappeler qu'il ne nous a rien donné, nous les avons payés au même titre que tous les autres citoyens qui en ont bénéficié.» D'autres intervenants ont mis en avant le combat identitaire que véhiculait la JSK. Après quoi, il a été mis en place une commission de réflexion pour élargir le débat et surtout àªtre une force de proposition pour assurer la pérennité du club. Alors que Amara a annoncé la création d'une association d'anciens joueurs de la JSK. Par ailleurs, il est à  noter que le président de la JSK a prévu une assemblée générale des actionnaires de la SSPA pour hier après-midi chez un notaire à  Alger. Une assemblée des actionnaires à  laquelle Maître Kana, l'un des huit actionnaires physiques, selon ses propos, n'a pas été convoqué.  
 
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