Algérie

L'opposition joue sa dernière carte



L'opposition joue sa dernière carte
Les opposants de la CNLTD veulent impliquer le peuple dans leur démarche. Ils souhaitent une adhésion populaire à leur projet de transition.Les opposants de la CNLTD veulent impliquer le peuple dans leur démarche. Ils souhaitent une adhésion populaire à leur projet de transition.L'instance de l'opposition qui qualifie la situation politique de « grave » saisit l'occasion pour dépeindre un tableau qu'ils qualifient de sombre notamment la restriction des libertés et le musèlement des médias. C'est à travers ces qualificatifs que la Coordination de la transition appelle à « préserver l'unité du pays » et trouver « un sursaut national salvateur à travers la mobilisation populaire ».Mais aucun choix ni ordre du jour n'a été édicté de la part des opposants qui continuent de surfer sur la vague des constats redondants sur « l'impasse politique » que vit le pays. De même que le constat est le même sur le constat économique où selon la coordination « la manne financière échappe au contrôle populaire et institutionnel ». Une lecture qui rappelle que le camp de l'opposition veut sortir de son cocon en invitant la société civile à prendre un « choix crucial » pour l'avenir.Or, les propositions à ce sujet restent floues du moment que la coordination ne se détermine pas par rapport à ce qui doit se faire. L'appel au peuple souffre de cette ambigüité où les mêmes phrases connues de tous sont choisies délibérément pour réitérer le mécontentement social. La coordination saisit ainsi l'opportunité des crises politiques que vivent certains pays arabes et leur difficile transition pour concocter une recette de changement qui ne dit pas son nom.Il est vrai que la grogne sociale trouve un argument suffisant pour monter au créneau. C'est ce que répètent ces partis à travers leurs communiqués où il est spécifié cette fois que « cette politique a hypothéqué l'avenir des générations futures car elle a misé exclusivement sur la surexploitation des ressources naturelles non renouvelables, de même qu'elle a accentué la dépendance notamment alimentaire de l'Algérie compromettant ainsi l'autonomie de sa décision économique, politique et diplomatique ».Il est donc mis en exergue ces difficultés, ce qui se contredit avec ce qu'annonce et constate le gouvernement sur l'amélioration des ressources financières malgré la baisse du prix du pétrole et les projets économiques dont les montants colossaux alloués sont les indices qui confortent l'équilibre financier. Mais au-delà de cette querelle, l'opposition fédérée dans la CNLTD cherche à gagner du terrain en s'adressant directement au peuple sans déterminer un agenda.Depuis septembre dernier, l'instance de la coordination a déployé son plan communicationnel où elle invite tous les partis à la rejoindre. Mais des signes de déliquescence et des frictions entre membres et certaines personnalités a fini par décourager certains à opter pour la transition.L'autre point de désaccord qui continue d'alimenter la discorde est le moyen de changement sur lequel les opposants doivent s'appuyer. Si certains estiment que la transition doit se faire en douce, d'autres soulignent que l'armée doit se déterminer par rapport au choix de changement. Sauf que l'ANP ne cesse de le répéter, ses missions constitutionnelles sont bien claires et veut observer sa neutralité politique face à ceux qui souhaitent l'impliquer.L'instance de l'opposition qui qualifie la situation politique de « grave » saisit l'occasion pour dépeindre un tableau qu'ils qualifient de sombre notamment la restriction des libertés et le musèlement des médias. C'est à travers ces qualificatifs que la Coordination de la transition appelle à « préserver l'unité du pays » et trouver « un sursaut national salvateur à travers la mobilisation populaire ».Mais aucun choix ni ordre du jour n'a été édicté de la part des opposants qui continuent de surfer sur la vague des constats redondants sur « l'impasse politique » que vit le pays. De même que le constat est le même sur le constat économique où selon la coordination « la manne financière échappe au contrôle populaire et institutionnel ». Une lecture qui rappelle que le camp de l'opposition veut sortir de son cocon en invitant la société civile à prendre un « choix crucial » pour l'avenir.Or, les propositions à ce sujet restent floues du moment que la coordination ne se détermine pas par rapport à ce qui doit se faire. L'appel au peuple souffre de cette ambigüité où les mêmes phrases connues de tous sont choisies délibérément pour réitérer le mécontentement social. La coordination saisit ainsi l'opportunité des crises politiques que vivent certains pays arabes et leur difficile transition pour concocter une recette de changement qui ne dit pas son nom.Il est vrai que la grogne sociale trouve un argument suffisant pour monter au créneau. C'est ce que répètent ces partis à travers leurs communiqués où il est spécifié cette fois que « cette politique a hypothéqué l'avenir des générations futures car elle a misé exclusivement sur la surexploitation des ressources naturelles non renouvelables, de même qu'elle a accentué la dépendance notamment alimentaire de l'Algérie compromettant ainsi l'autonomie de sa décision économique, politique et diplomatique ».Il est donc mis en exergue ces difficultés, ce qui se contredit avec ce qu'annonce et constate le gouvernement sur l'amélioration des ressources financières malgré la baisse du prix du pétrole et les projets économiques dont les montants colossaux alloués sont les indices qui confortent l'équilibre financier. Mais au-delà de cette querelle, l'opposition fédérée dans la CNLTD cherche à gagner du terrain en s'adressant directement au peuple sans déterminer un agenda.Depuis septembre dernier, l'instance de la coordination a déployé son plan communicationnel où elle invite tous les partis à la rejoindre. Mais des signes de déliquescence et des frictions entre membres et certaines personnalités a fini par décourager certains à opter pour la transition.L'autre point de désaccord qui continue d'alimenter la discorde est le moyen de changement sur lequel les opposants doivent s'appuyer. Si certains estiment que la transition doit se faire en douce, d'autres soulignent que l'armée doit se déterminer par rapport au choix de changement. Sauf que l'ANP ne cesse de le répéter, ses missions constitutionnelles sont bien claires et veut observer sa neutralité politique face à ceux qui souhaitent l'impliquer.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)