Algérie

L?opposition indésirable à Chlef



Ce que craignaient certains partis est devenu une réalité puisque quelques uns, à l?image du FFS et du RCD, ont été carrément éliminés de la course aux élections locales, avant même le dépôt des dossiers de candidatures au niveau des services de la DRAG. Les états-majors de ces formations ont décidé de réagir à partir d?Alger afin d?attirer l?attention des hautes autorités du pays sur les « dépassements de l?administration locale, laquelle a refusé de ne pas réceptionner les dossiers de candidatures avant l?expiration du délai imparti ». Par conséquent, le FFS et le RCD ont décidé de déposer plainte contre cette même administration et disent attendre une intervention du ministère de l?Intérieur pour mettre fin à ces blocages. Au vu du chamboulement de dernière minute, les élections risquent de se jouer à « huis clos », et tout indique que l?on s?achemine vers une « domination » des partis habituels qui règnent sur la scène politique locale. Comme il fallait s?y attendre, les formations qui sont susceptibles d?apporter la contradiction ou de bouleverser l?échiquier en place ont été, quant à elles, carrément mises hors course, et l?on spécule çà et là sur les motifs d?une telle exclusion, tout en désignant du doigt les parties hostiles au changement pour des raisons évidentes. Qui a intérêt donc à maintenir le statu quo en défiant la population qui aspire sans cesse au changement et à une digne représentation ?


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