Mais la tension reste vive à Bahreïn, un pays à majorité chiite dirigé par une dynastie sunnite, et le principal groupe de l'opposition chiite, Al Wefaq, n'a pas encore fait savoir s'il allait participer ou pas au dialogue. «Le Wefaq n'a pas encore pris de décision officielle sur sa participation ou pas au dialogue national», a indiqué hier un dirigeant du groupe, Khalil Marzouk, sur la page du Wefaq sur le réseau social Facebook. A son tour, le chef du Wefaq, cheikh Ali Salmane, a déclaré que les circonstances actuelles n'aideraient pas à la «réussite» du dialogue, contestant aussi le président de la Chambre des députés, Khalifa Dhahrani, qui dirigera ce dialogue, «une personnalité qui ne croit pas au changement».
Annoncé initialement pour le 1er juillet, le dialogue national ne commencera que «le samedi 2 juillet», a déclaré Khalifa Dhahrani. En prévision de cette échéance, la direction du dialogue a été saisie de 150 contributions écrites sur les sujets qui devraient àªtre évoqués lors du dialogue, auquel ont été invitées 300 personnalités représentant, entre autres, les groupes politiques et les organisations de la société civile, a-t-il ajouté. Selon lui, devront àªtre abordées les questions des droits de l'homme, des prérogatives de la Chambre des députés, de la formation du gouvernement, du  découpage électoral, de la naturalisation, de la lutte contre la corruption et des tensions confessionnelles, en plus des questions sociales et économiques.
Le dialogue a été convoqué par le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa à la veille de la levée, le 1er juillet, de l'état d'urgence en vigueur à Bahreïn depuis la répression en mars des protestations hostiles au régime.
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Posté Le : 28/06/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com