La campagne électorale n'arrive pas à capter l'attention des Algériens. Ces derniers, de l'avis unanime de tous les observateurs, font montre d'une grande indifférence. Le discours développé par les partis politiques est donc loin de répondre à leurs attentes. L'échec des partis politiques semble donc patent.La campagne électorale n'arrive pas à capter l'attention des Algériens. Ces derniers, de l'avis unanime de tous les observateurs, font montre d'une grande indifférence. Le discours développé par les partis politiques est donc loin de répondre à leurs attentes. L'échec des partis politiques semble donc patent.Celui de l'opposition l'est sans doute encore davantage. En effet, dix jours après le début de la campagne électorale, l'opposition peine à développer un discours mobilisateur. Ni le RCD, ni le FFS, ni le Parti des travailleurs, encore moins les deux alliances islamistes n'ont réussi à capter l'attention des électeurs.Avec un discours électoral loin des espérances l'opposition ne peut mobiliser les électeurs et espérer réaliser un bon score aux élections législatives du 4 mai. Le discours tant mordant et tranchant, développé autrefois par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) ou par l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO), fait cruellement défaut à cette partie de l'opposition. Une opposition qui semble avoir bel et bien enterrée la hache de guerre. Son discours vis à vis du pouvoir n'est plus aussi critique et offensif.Lisse et teinté d'une grande prudence ce discours devient, forcément généraliste, ronronnant et inaudible. A croire que ces partis veulent éviter l'affrontement avec le pouvoir alors que le propre de la campagne électorale c'est la critique à outrance. Dans ce cadre-là le discours de l'Alliance du MSP pourra même faire cas d'école.Ce parti, qui a été dans un passé très récent la locomotive de l'opposition, semble avoir perdu la quintessence de son discours d'opposant. Son leader, Abderazak Makri, se contente notamment de mettre en avant les vertus du consensus et de l'union. Le MSP, qui ne cache plus son ambition de rejoindre le gouvernement, évite par conséquent de fâcher outre mesure le pouvoir. Makri se contente aussi de faire des promesses à l'exemple de la création de deux millions de petites et moyennes entreprises et de faire de l'économie algérienne la plus performante dans le monde arabe.Le RCD n'est pas mieux loti puisque ce parti, qui n'a pas fait le plein en termes de listes électorales puisque sa présence se réduit à 13 wilayas seulement, semble juste se focaliser sur quelques circonscriptions où il est bien implanté pour espérer sauver la face et maintenir la tête hors de l'eau. Mohcine Belabas, son président, est, par voie de conséquence, moins visible. Il en est de même pour l'Alliance islamiste Nahda, El Adala et El Bina et du FFS.Ce dernier privilégie dans son discours son projet de consensus national en égratignant de temps à autres le pouvoir et ses échecs. Le Parti des travailleurs se distingue un peu puisque sa présidente, Louisa Hanoune, arrive relativement à tirer son épingle du jeu comme lorsque elle a tiré à boulets rouges sur le secrétaire général du FLN en réaction à ses propos relatifs aux ambitions hégémoniques de son parti.Le comble pour l'opposition c'est que ces dix jours de campagne ont notamment été émaillés par la polémique entre Ahmed Ouyahia et Djamal Ould Abbès. Preuve sans doute que l'opposition, qui devrait normalement tirer un maximum de profits de cette campagne électorale en mobilisant les Algériens autour de ses idéaux, est comme tétanisée par l'enjeu de ce scrutin législatif.Celui de l'opposition l'est sans doute encore davantage. En effet, dix jours après le début de la campagne électorale, l'opposition peine à développer un discours mobilisateur. Ni le RCD, ni le FFS, ni le Parti des travailleurs, encore moins les deux alliances islamistes n'ont réussi à capter l'attention des électeurs.Avec un discours électoral loin des espérances l'opposition ne peut mobiliser les électeurs et espérer réaliser un bon score aux élections législatives du 4 mai. Le discours tant mordant et tranchant, développé autrefois par la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) ou par l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition (ICSO), fait cruellement défaut à cette partie de l'opposition. Une opposition qui semble avoir bel et bien enterrée la hache de guerre. Son discours vis à vis du pouvoir n'est plus aussi critique et offensif.Lisse et teinté d'une grande prudence ce discours devient, forcément généraliste, ronronnant et inaudible. A croire que ces partis veulent éviter l'affrontement avec le pouvoir alors que le propre de la campagne électorale c'est la critique à outrance. Dans ce cadre-là le discours de l'Alliance du MSP pourra même faire cas d'école.Ce parti, qui a été dans un passé très récent la locomotive de l'opposition, semble avoir perdu la quintessence de son discours d'opposant. Son leader, Abderazak Makri, se contente notamment de mettre en avant les vertus du consensus et de l'union. Le MSP, qui ne cache plus son ambition de rejoindre le gouvernement, évite par conséquent de fâcher outre mesure le pouvoir. Makri se contente aussi de faire des promesses à l'exemple de la création de deux millions de petites et moyennes entreprises et de faire de l'économie algérienne la plus performante dans le monde arabe.Le RCD n'est pas mieux loti puisque ce parti, qui n'a pas fait le plein en termes de listes électorales puisque sa présence se réduit à 13 wilayas seulement, semble juste se focaliser sur quelques circonscriptions où il est bien implanté pour espérer sauver la face et maintenir la tête hors de l'eau. Mohcine Belabas, son président, est, par voie de conséquence, moins visible. Il en est de même pour l'Alliance islamiste Nahda, El Adala et El Bina et du FFS.Ce dernier privilégie dans son discours son projet de consensus national en égratignant de temps à autres le pouvoir et ses échecs. Le Parti des travailleurs se distingue un peu puisque sa présidente, Louisa Hanoune, arrive relativement à tirer son épingle du jeu comme lorsque elle a tiré à boulets rouges sur le secrétaire général du FLN en réaction à ses propos relatifs aux ambitions hégémoniques de son parti.Le comble pour l'opposition c'est que ces dix jours de campagne ont notamment été émaillés par la polémique entre Ahmed Ouyahia et Djamal Ould Abbès. Preuve sans doute que l'opposition, qui devrait normalement tirer un maximum de profits de cette campagne électorale en mobilisant les Algériens autour de ses idéaux, est comme tétanisée par l'enjeu de ce scrutin législatif.
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Posté Le : 19/04/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com