Comme il fallait s'y attendre le projet de loi de finances (LF) 2013 a été adopté, hier, par l'Assemblée populaire nationale (APN). Soutenu par une forte majorité, composée notamment de députés du FLN, du RND et des indépendants, le projet est en effet passé comme une lettre à la poste, même si les députés des partis de l'opposition ont manifesté une vive résistance et ce , en s'accrochant désespérément à leurs amendements.
Comme il fallait s'y attendre le projet de loi de finances (LF) 2013 a été adopté, hier, par l'Assemblée populaire nationale (APN). Soutenu par une forte majorité, composée notamment de députés du FLN, du RND et des indépendants, le projet est en effet passé comme une lettre à la poste, même si les députés des partis de l'opposition ont manifesté une vive résistance et ce , en s'accrochant désespérément à leurs amendements.
Des amendements qui, sur recommandation de la commission des finances et du budget, ont été tous rejetés lors de la séance plénière d'hier. C'est donc en toute logique que les élus du Parti des travailleurs, de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et ceux du FFS ont voté contre le projet de loi en question. Il faut dire que seuls les amendements introduits par la commission suscitée ont eu l'aval des députés qui ont , en sus ,adopté deux nouveaux articles proposés toujours par la commission des finances . Le courroux des députés de l'opposition était dès lors assez manifeste puisque la séance plénière d'hier s'est déroulée dans une certaine tension au point où même le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a été pris à partie par quelques députés. Des députés qui n'ont pas manqué de fustiger le bureau de l'APN qui s'est, selon leurs propos, érigé en censeur. Et à ce jeu, ce sont surtout les députés du PT et à un degré moindre ceux de l'AAV qui se sont le plus illustrés alors que leurs pairs du FFS sont restés en retrait se concentrant uniquement sur la défense de leurs amendements. «Vous êtes certes le président de l'APN et nous vous devons respect, mais vous n'êtes pas notre chef», s'est exclamé Smail Kouadria, député du PT représentant la wilaya de Guelma. Kouadria, un syndicaliste connu qui a introduit un amendement visant à abroger l'article 87 bis et qui a été rejeté par la plénière, a pris la défense de son collègue, Rachid Khane. Ce dernier avait, un peu plus tôt, ouvertement critiqué le bureau de l'APN qui s'est opposé à plusieurs de ses amendemenst en soulignant que lors de la précédente législature cette pratique n'existait pas. Une critique qui lui a valu une réplique sèche du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khalifa, qui l'a rappelé à l'ordre. «Vous devez respect à vos collègues car il y va de l'éthique politique», a en effet, indiqué le président de l'APN, ce qui a suscité une vive réaction des députés du PT. Il faut dire que c'est Ramdane Taazibt, député du PT et vice-président de l'APN et donc membre du bureau de l'Assemblée, qui a ouvert le feu en premier. «Le bureau a confisqué le pouvoir des députés», a indiqué Taazibt ajoutant que «depuis 1997 les amendements sont discutés au niveau de la plénière et invoquer le règlement intérieur de l'APN et même les dispositions de la Constitution est dans ce cas inacceptable». Pour Taazibt, cette manière de faire exprime la volonté de l'exécutif de vouloir avoir la mainmise sur le pouvoir législatif. Lakhdar Benkhalaf, député du Front pour la justice et le développement, a lui aussi indiqué dans une déclaration en marge des travaux que sa proposition d'amendement relative à la suppression de la vignette automobile a été rejetée par le bureau de l'Assemblée. C'est dans ce même cadre que s'est inscrite l'intervention de Naamane Laouar, président du groupe parlementaire de l'AAV, qui a accusé la commission des finances d'avoir fait l'impasse sur les délibérations et ce, contrairement aux dispositions du règlement intérieur. «A ma connaissance la commission a délibéré et n'a jamais refusé aux députés de défendre leurs amendements. Je dis cela même si je ne suis pas l'avocat de la commission», a martelé du haut du perchoir, Mohamed Larbi Ould Khelifa rejoint en cela par le président de la commission, lequel est intervenu après le vote du projet de loi. K. H.
Des amendements qui, sur recommandation de la commission des finances et du budget, ont été tous rejetés lors de la séance plénière d'hier. C'est donc en toute logique que les élus du Parti des travailleurs, de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et ceux du FFS ont voté contre le projet de loi en question. Il faut dire que seuls les amendements introduits par la commission suscitée ont eu l'aval des députés qui ont , en sus ,adopté deux nouveaux articles proposés toujours par la commission des finances . Le courroux des députés de l'opposition était dès lors assez manifeste puisque la séance plénière d'hier s'est déroulée dans une certaine tension au point où même le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a été pris à partie par quelques députés. Des députés qui n'ont pas manqué de fustiger le bureau de l'APN qui s'est, selon leurs propos, érigé en censeur. Et à ce jeu, ce sont surtout les députés du PT et à un degré moindre ceux de l'AAV qui se sont le plus illustrés alors que leurs pairs du FFS sont restés en retrait se concentrant uniquement sur la défense de leurs amendements. «Vous êtes certes le président de l'APN et nous vous devons respect, mais vous n'êtes pas notre chef», s'est exclamé Smail Kouadria, député du PT représentant la wilaya de Guelma. Kouadria, un syndicaliste connu qui a introduit un amendement visant à abroger l'article 87 bis et qui a été rejeté par la plénière, a pris la défense de son collègue, Rachid Khane. Ce dernier avait, un peu plus tôt, ouvertement critiqué le bureau de l'APN qui s'est opposé à plusieurs de ses amendemenst en soulignant que lors de la précédente législature cette pratique n'existait pas. Une critique qui lui a valu une réplique sèche du président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khalifa, qui l'a rappelé à l'ordre. «Vous devez respect à vos collègues car il y va de l'éthique politique», a en effet, indiqué le président de l'APN, ce qui a suscité une vive réaction des députés du PT. Il faut dire que c'est Ramdane Taazibt, député du PT et vice-président de l'APN et donc membre du bureau de l'Assemblée, qui a ouvert le feu en premier. «Le bureau a confisqué le pouvoir des députés», a indiqué Taazibt ajoutant que «depuis 1997 les amendements sont discutés au niveau de la plénière et invoquer le règlement intérieur de l'APN et même les dispositions de la Constitution est dans ce cas inacceptable». Pour Taazibt, cette manière de faire exprime la volonté de l'exécutif de vouloir avoir la mainmise sur le pouvoir législatif. Lakhdar Benkhalaf, député du Front pour la justice et le développement, a lui aussi indiqué dans une déclaration en marge des travaux que sa proposition d'amendement relative à la suppression de la vignette automobile a été rejetée par le bureau de l'Assemblée. C'est dans ce même cadre que s'est inscrite l'intervention de Naamane Laouar, président du groupe parlementaire de l'AAV, qui a accusé la commission des finances d'avoir fait l'impasse sur les délibérations et ce, contrairement aux dispositions du règlement intérieur. «A ma connaissance la commission a délibéré et n'a jamais refusé aux députés de défendre leurs amendements. Je dis cela même si je ne suis pas l'avocat de la commission», a martelé du haut du perchoir, Mohamed Larbi Ould Khelifa rejoint en cela par le président de la commission, lequel est intervenu après le vote du projet de loi. K. H.
Posté Le : 12/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamal Hamed
Source : www.lemidi-dz.com