Algérie

L'opposition franchit la première étape



L'opposition franchit la première étape
L'opposition vénézuélienne a obtenu la validation des signatures nécessaires pour franchir la première étape en vue de demander la convocation d'un référendum révocatoire contre le président Nicolas Maduro, a annoncé vendredi dernier Vicente Bello, coordinateur pour les affaires électorales de la Table de l'unité démocratique (MUD), la coalition de l'opposition vénézuélienne. « La quantité minimale de signatures nécessaire a été clairement dépassée », a-t-on affirmé à l'issue de la dernière des cinq journées au cours desquelles 200.000 signatures devaient être validées par les autorités électorales pour que l'opposition puisse demander officiellement la convocation du référendum.De lundi à vendredi, des milliers de Vénézuéliens se sont rendus dans les centres électoraux pour faire valider leurs signatures avec leurs empreintes digitales. Le principal dirigeant de l'opposition, Henrique Capriles, a annoncé dans une vidéo que la MUD va maintenant se préparer pour la prochaine étape.Avant cela, le Conseil national électoral (CNE) doit confirmer, d'ici le 26 juillet prochain, si le nombre requis de signatures validées a été atteint. Au terme d'un processus complexe, l'opposition doit réunir quelque 4 millions de signatures pour que le CNE les valide et qu'il soit alors possible de convoquer le référendum révocatoire. La semaine passée, la MUD a accusé le pouvoir de tenter de saboter le processus de validation des signatures par des retards, des obstacles logistiques et des menaces voilées de suspension du processus. Maduro exclut que ce référendum, s'il a lieu, puisse se tenir cette année comme le demandent ses adversaires. Il estime que les délais légaux ne le permettent pas. Jeudi dernier, le successeur du président Hugo Chavez a répété, dans une déclaration à la télévision publique, que le référendum révocatoire réclamé par l'opposition était « une option, pas une obligation ». « S'il a lieu, nous irons et nous gagnerons, et s'il n'a pas lieu, la vie politique du pays continuera », a-t-il affirmé.Ses opposants motivent notamment leur demande de son départ du pouvoir par la sévère crise économique que connaît le Venezuela. Le pays, dont l'économie s'est effondrée avec la chute des prix du pétrole, est en ébullition. Pillages et lynchages se font plus nombreux, les habitants étant las d'une pénurie qui frappe 80% des aliments et de la pire inflation au monde (180,9% en 2015). Ces troubles ont fait au moins cinq morts ces dernières semaines.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)