Le «dialogue national», censé sortir Bahreïn de la crise où il est plongé depuis près de deux semaines, n'a pas encore commencé, ont annoncé à l'AFP des élus de l'opposition, qui attendent des «clarifications» du gouvernement.
Un élu de l'opposition, Matar Matar, observe que «le gouvernement n'a pris aucune initiative pour des réformes politiques».    Le peuple doit avoir «des garanties. Il a besoin de clarifications» sur «l'ordre du jour et la durée» des discussions, explique un autre élu du Wefaq, Khalil Al Marzouk. Le roi Hamad Ben Issa Al Khalifa a désigné son fils, le prince Salman Ben  Hamad Al Khalifa, pour conduire le dialogue avec toutes les composantes de l'opposition, qui conteste la monarchie sunnite dans cet archipel à la position  stratégique et allié-clef des Etats-Unis dans le Golfe.
Les deux députés font partie des 18 élus du Wefaq (opposition chiite) qui se sont retirés du Parlement de 40 sièges pour protester contre la mort de sept manifestants par les tirs de la police dans les premiers jours de la contestation entamée
le 14 février. Â
De leur côté, les manifestants, voulant garder la pression sur le pouvoir, ont organisé, hier, un nouveau défilé à Manama, demandant le départ de la famille des Al Khalifa.
Les revendications de l'o pposition ne vont pas aussi loin : toutes tendances confondues, elle demande de profondes réformes pour établir une véritable monarchie constitutionnelle. Â
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Posté Le : 27/02/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com