L'opposition Iboud charge à nouveau Hannachi

L'ancien président de la JSK, Mouloud Iboud, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour charger à nouveau Hannachi. En effet, invité de l'émission Troisième mi-temps de Chourouk TV, l'ex-libero international des Canaris est sorti de son silence pour dire ce qu'il avait sur le c'ur. «Le capital de la JSK est certes de 85 milliards, mais il n'appartient pas à la famille Hannachi. C'est le capital du club. Hannachi a tendance à réagir en tant que propriétaire en disposant de l'argent du club sans tenir compte des obligations imposées. S'il veut devenir actionnaire, il doit démissionner et acheter des actions. Actuellement, les choses sont floues. S'il veut devenir actionnaire majoritaire, personne ne peu lui denier ce droit. Cependant, pour que cela soit réalisable, il doit démissionner du CSA et acheter des actions», insistera Iboud avant de poursuivre : «la commission de réflexion n'a pas démissionné comme veulent le faire croire certains. Elle reprendra ses actions. Les choses sont restées en l'état puisque aucune amélioration n'a été constatée au sein du club et je ne vois pas pour quelle raison la commission va cesser ses actions. Il ne faut pas oublier aussi qu'il ne veut pas recevoir les membres de la commission. Sur le volet recrutement, Iboud ne s'est pas privé de dire ce qu'il pensait. «Tout le monde aura remarqué qu'à chaque saison, la JSK opère un changement au sein de son effectif, contrairement aux autres clubs qui font du maintien de leurs cadres une priorité. C'est cette instabilité qui fait que le club est en déclin et qui expliquent les résultats en dents de scie de l'équipe, notamment ces dernières saisons. Evoquant les investisseurs, Iboud est revenu sur l'affaire Haddad. «Chacun sait que Haddad était très emballé par l'idée d'investir à la JSK. Il avait vraiment envie d'aider le club, mais Hannachi a tout fait pour écarter sa venue. Récemment il a été interrogé sur le sujet, il s'est contenté de parler de destin», a-t-il souligné entre autres. M. K.