Algérie

L?opération touche plus de 4 millions de palmiers dattiers



Lancement de la campagne contre les maladies de la datte Après une rupture d?une année pour des raisons qui restent inexpliquées, la campagne traditionnelle reprend cette année avec une enveloppe conséquente de 123 millions de dinars qui, à raison de 40 DA de coût de traitement par pied, touchera 4 658 000 palmiers dattiers à travers les différentes zones productrices du sud du pays. Ouargla : De notre bureau Financée par le ministère de l?Agriculture et du Développement rural sur le Fonds de la protection zoosanitaire et de la protection phytosanitaire (FPZPP) et gérée par ses démembrements dans les wilayas concernées, qui supervisent les travaux confiés en grande partie aux équipes de l?Institut national de la protection des végétaux (INPV), mais aussi à des micro-entreprises de jeunes agronomes, la campagne actuelle commence assez tard sur le calendrier des traitements obligatoires, de l?avis de certains techniciens, même si les services phytosanitaires de la direction de l?agriculture de Ouargla restent optimistes sur l?opportunité de l?opération, notamment dans les terroirs producteurs du sud-est du pays. L?opération qui a débuté plus tôt dans le Tidikelt, la Saoura, le Touat et le Gourara, vu que leurs dattes sont plus précoces que celles des Ziban, Oued Righ, Ghardaïa et Ouargla, a enregistré cette semaine son démarrage effectif et son intensification dans plusieurs oasis. La lutte bien raisonnée dans le temps et dans l?espace, préconisée par les techniciens, a pour effet de retrancher les effets dévastateurs du boufaroua et du myelois, considérés comme étant deux des cinq maladies les plus redoutables du palmier dattier. Boufaroua, un acarien tétranyque adepte de jus de dattes mûres, pique le fruit qui se ride et se dessèche (yhechef dans le jargon local). La pyrale ou ver de la datte (myelois) déprécie le fruit de l?intérieur : la chenille est logée entre le noyau et la pulpe de laquelle elle se nourrit, tout en y rejetant ses excréments. Ces deux ravageurs rendent la datte impropre à la consommation. La wilaya de Ouargla, qui compte à elle seule environ 2 980 000 palmiers, a pour objectif le traitement de 800 000 pieds productifs dans les zones traditionnellement touchées par ces maladies, à savoir l?ensemble de l?Oued Righ, Hassi Ben Abdallah et Aïn Beïda. Grâce à des actions ciblées par des équipes expérimentées de l?INPV, dans les zones de terroir connues pour la hauteur de leurs palmiers, la wilaya compte rattraper le manque de production de l?année dernière qui n?a vu que des traitements individuels parsemés, en l?absence d?une campagne étatique. Cette carence aggravée par les fortes chaleurs à des moments cruciaux de la maturation des dattes a fait chuter la production de 972 526 q en 2005 à 823 777 q en 2006, soit 18 852 q de moins que l?année précédente et 500 000 q de moins que les prévisions de la direction des services agricoles pour la saison 2006-2007. Autre exemple du Sud-Est, la wilaya de Ghardaïa, qui compte plus d?un million de palmiers, prévoit le traitement de 310 000 pieds, notamment dans la vallée du M?zab, à Zelfana et à El Goléa.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)