L’opération de ratissage s’intensifie à Béjaia

Deux groupes terroristes encerclés Enclenchée au lendemain des deux attentats dans la région d’El Kseur, ayant coûté la vie à sept personnes dont deux civils, la vaste opération de ratissage de l’armée s’intensifie chaque jour un peu plus. Selon les dernières in-formations, deux importants groupes terroristes ont été encerclés dans les maquis de Toudja et de Beni K’sila, et plusieurs casemates détruites. Deux soldats ont cependant été blessés, avant-hier, par la déflagration de deux bombes artisanales, dans les maquis de la commune de Beni K’sila. Les deux victimes ont été évacuées sur l’hôpital Khalil Amrane de Bejaïa. Hier, des informations persistantes ont circulé à propos de la neutralisation d’une vingtaine de terroristes du GSPC. Des informations non confirmées par les services de sécurité qui se sont contentés de déclarations vagues à propos de l’opération sans fixer de bilan. En plus des moyens aériens utilisés pour bombarder les endroits suspectés de servir de refuges aux terroristes du GSPC et du déminage du massif forestier qui s’avère être fortement miné, les forces de l’armée, soutenues par les patriotes et les gardes communaux, ont déployé dans la région un effectif impressionnant de soldats. Des contingents de l’ANP continuaient encore hier à affluer dans la région d’Adekar, pour les besoins de l’opération de ratissage qui s’apprête ainsi à connaître une importante intensification. Un vaste périmètre allant des communes de Toudja à Beni K’sila, jusqu’au-delà des limites des deux communes limitrophes d’Aït Chafaâ et de Zekri, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, semble être délimité pour l’opération en question. Pendant que les forces de l’armée passeront au peigne fin les lieux, les patriotes de la région et les gardes communaux se posteront au niveau des lieux de passage pour empêcher les terroristes de tenter de s’enfuir. Rappelons que c’est dans la forêt de l’Akfadou, important refuge des éléments du GSPC, que 13 soldats de l’armée et 7 gendarmes ont péri, en 2004, au cours de deux embuscades tendues sur la RN24, plus précisément à Tighremt et Oued Ddas, reliant Bejaïa à la commune de Beni K’sila, via Toudja. Ali Karimou