L'opération de la résistance palestinienne se poursuit

L'opération historique «Déluge d'Al-Aqsa»lancée samedi par la résistance palestinienne, en riposte aux attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses Lieux Saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa à Al Qods, se poursuivait hier, dimanche, dans les territoires occupés.De son côté, le Hezbollah a affirmé hier matin dans un communiqué être à l'origine d'«un grand nombre d'obus d'artillerie et de missiles guidés»lancé depuis le Sud du Liban sur trois positions de l'entité sioniste, «en solidarité avec la résistance et le peuple palestiniens». Le Premier ministre de l'entité sioniste Netanyahu a déclaré : «Nous sommes en état de guerre et non dans une opération militaire». Son aviation s'en est pris à la population de Ghaza en bombardant les quartiers d'habitation. Le bilan de l'agression continue des forces d'occupation sionistes contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 370 martyrs et 2.200 blessés, selon des sources médicales, citées hier par l'agence de presse palestinienne Wafa.
Selon la même source, les forces de l'entité sioniste ont mené, hier dimanche après-midi, deux attaques meurtrières dans la ville de Khan Yunis, au Sud de la bande de Ghaza, et dans la ville de Beit Hanoun, au Nord, ce qui a coûté la vie à des nourrissons, des femmes et des personnes âgées. De leur côté, les médias israéliens ont indiqué hier que le bilan des victimes de l'opération de la résistance palestinienne, s'élevait à 659 morts. De son côté, le ministère sioniste de la Santé a indiqué que le nombre de personnes blessées a atteint 2.156 et ont été transférées vers des hôpitaux, dont 20 dans un état critique et 338 dans un état grave. Dimanche, l'armée sioniste a publié les noms de 44 soldats tués dans des affrontements avec la résistance palestinienne. La police a également indiqué dans un communiqué que parmi le nombre total de morts figuraient 30 policiers, dont des officiers. Efraim Halevy, un ancien patron des services de renseignement de l'entité sioniste, a déclaré dans une interview avec CNN que l'attaque palestinienne contre Israël avait été «une surprise totale». «Nous n'avions reçu aucun avertissement d'aucune sorte. Nous n'avions aucune idée de ce qui se passait», a-t-il admis devant les caméras de la chaîne d'information. Il a également affirmé que l'attaque palestinienne était «unique» et que c'était «la première fois» que Ghaza était capable de «pénétrer aussi loin en Israël et de prendre le contrôle de villages». Par ailleurs, le bureau du Premier ministre de l'entité sioniste Benjamin Netanyahu a annoncé avoir eu hier des conversations téléphoniques avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le Président ukrainien Vladimir Zelensky, le Premier ministre italien Giorgia Meloni et le Premier ministre britannique Rishi Sunak. Au cours des discussions, tous les dirigeants ont exprimé leur soutien catégorique à l'entité sioniste. Samedi, le Président américain Joe Biden a assuré l'entité sioniste de son «soutien inébranlable». Selon une source diplomatique à Bruxelles, citée par Russia Today, à ce stade des combats, l'entité sioniste n'a pas besoin de l'assistance militaire de Washington et de l'OTAN, mais si le conflit se poursuit et qu'il s'étend dans l'espace, il pourrait avoir besoin de ce soutien. Selon la même source si un tel soutien est nécessaire, «il ne sera pas fourni au niveau de l'Alliance, mais au niveau de chaque Etat membre de l'OTAN, pour des raisons évidentes». Une source diplomatique à Bruxelles a déclaré à un correspondant de TASS que la guerre en Israël serait discutée lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN les 11 et 12 octobre. La source a indiqué que, malgré cela, ce sujet n'a pas encore été inscrit à l'ordre du jour officiel de la réunion. La source a ajouté : «Nous nous attendons à ce que de nombreux Alliés [Etats membres de l'OTAN], menés par les Etats-Unis, soulèveront la question de la guerre en Israël. Pour le moment, elle n'est pas inscrite à l'ordre du jour de la réunion, mais cela sera discuté «certainement». Autre signe de panique chez les occidentaux : le ministre polonais de la Défense, Mariusz Blaszak, a annoncé que l'armée polonaise se préparait à évacuer les citoyens polonais d'Israël dans le contexte de la récente escalade. Il a écrit sur la plateforme «X» (anciennement Twitter) : «L'armée polonaise se prépare à évacuer les Polonais d'Israël. Des avions C-130 seront envoyés pour transporter nos citoyens.»