Algérie

L'opération de financement de plus en plus lente



L'opération de financement de plus en plus lente
Des dossiers qui remontent à 2010 ne sont pas encore traités au niveau de plusieurs organismes financiers de la wilaya.Monter une entreprise dans le cadre des différents dispositifs d'aide à l'emploi, notamment Ansej, Cnac et Angem, n'est pas toujours facile. Si l'on a de la chance que le dossier soit étudié et traité dans les délais par ces organismes d'Etat, la réalité est tout autre quand on entame les procédures permettant d'avoir un crédit auprès des banques. Pour se faire délivrer un chèque dans ce sens, le jeune chômeur aura ainsi à faire un long parcours de combattant. «Cela fait plus d'une année depuis que mon dossier a été déposé, mais à chaque fois que je m'enquière l'on me demande de refaire un autre dossier. Cela prend beaucoup de temps, un retard qui me brise, alors qu'il m'est impératif de commencer à travailler», nous dira un jeune qui projette de monter une entreprise de travaux publics.A Bouira, des dossiers déposés en 2010 par de jeunes postulants ne sont pas encore traités au niveau de plusieurs organismes financiers. «Quand un dossier sommeille depuis des années sans être étudié, cela nous oblige à refaire toute la paperasse. Pour les factures pro format, c'est un autre problème. Les prix du matériel et d'autres équipements augmentent. Le montant du projet qu'on a demandé est revu à la hausse et la banque, dans ce cas, refuse de le prendre en charge, ce qui contraint les nombreux postulants à reprendre toute la procédure depuis le début», dira un autre jeune concerné. L'autre difficulté rencontrée par des jeunes bénéficiaires de projets dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi, c'est le financement pour l'acquisition du matériel afin d'opérer une extension de l'activité.Les banques ont tendance à décider elles-mêmes quel matériel que les jeunes promoteurs doivent acquérir. C'est le cas de Zane Essaid, qui a remboursé la totalité du crédit dont il a bénéficié pour monter une entreprise de travaux de bâtiment. En effet, celui-ci, en demandant à acquérir un tracteur agricole pour les besoins de son entreprise, tels que tracter la grue ou la bétonnière sur des terrains accidentés, acheminer la citerne d'eau vers ses chantiers en zones rurales, etc., a essuyé un refus de la part de la BDL (Banque de développement local). Pourtant, nous dira-t-il, sa demande avait été validée en mai 2013 par la commission de sélection et de validation à laquelle avait pris part le représentant de la BDL. Mais cette dernière a motivé son refus en janvier dernier par le fait qu'elle n'a pas à financer du matériel agricole.




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