L'opération de baptisation des édifices et des rues marque le pas

L'opération de baptisation des édifices, lieux publics et des rues marque le pas au niveau de la wilaya de Médéa qui risque de se retrouver au bas du tableau si rien n'est fait pour rattraper le retard enregistré, a déploré, jeudi dernier, le secrétaire général de la wilaya, El-Hadj Mokdad. Le même responsable a affiché sa désapprobation, lors d'un conseil de l'exécutif, quant à la lenteur des travaux d'exécution de cette opération « censée être achevée depuis plusieurs mois, malgré un sursis de six mois accordé aux communes retardataires pour clôturer ladite opération, fixée initialement au mois de juin 2015 ». Presque deux ans après son lancement, en juin 2014, l'opération de baptisation n'a toujours pas atteint le niveau escompté, soit au plan de la logistique, l'identification des sites et édifices à baptiser ou la numérotation des artères et ruelles, a fait remarquer ce responsable. Il a estimé regrettable qu'une seule commune, en l'occurrence Aïn-Ouksir, sur les 64 communes que compte la wilaya, soit parvenue à clôturer l'opération dans les délais impartis, au moment où de nombreuses communes, pourvues de moyens humains et financiers, sont encore au stade des études et des consultations. Il s'est, par ailleurs, montré surpris de voir que certaines grandes villes, comme Berrouaghia, n'aient toujours pas posé la moindre plaque d'identification, en dépit de « l'importance de l'opération et de son impact sur la gestion de nos agglomérations et la qualité des prestations de services ».