Algérie

L'Onu préoccupée


Le Comité des droits de l'Homme de l'Onu (HCHD) s'est dit préoccupépar les "allégations faisant état d'actesde discrimination, de stigmatisation etdiscours haineux", dans le documentpublié jeudi contenant les observationsfinales sur le 4e rapport périodique sur la situation des droits del'Homme présenté par l'Algérie.Le Comité des droits de l'Homme de l'Onu (HCHD) s'est dit préoccupépar les "allégations faisant état d'actesde discrimination, de stigmatisation etdiscours haineux", dans le documentpublié jeudi contenant les observationsfinales sur le 4e rapport périodique sur la situation des droits del'Homme présenté par l'Algérie.
Ces discriminations, stigmatisationset discours haineux visent, selon leComité "les populations migrantes,demandeurs d'asile et populationsamazighes".Le rapport parle aussi d'"actes de discriminationset stigmatisations à l'encontredes populations LGBT" etdéplore l'article 338 du code pénalqui "criminalise toujours les activitéssexuelles privées entre personnesadultes et consentantes du mêmesexe".
Le Comité suggère à l'Algéried'"entreprendre tous les efforts pourlutter contre les discours de haineprononcés par des personnagespublics ou personnes privées, y comprissur les réseaux sociaux et Internet".Dans ses observations finales, leComité des Nations unies pour lesdroits de l'Homme ne cite pas lesnoms de ces "personnages publics" qui tiennent des discours haineux sur les réseaux sociaux mais ilest facilede comprendre à qui il est fait allusion.
Ces remarques du HCDH laissentcroire que les propos haineux tenuspar des personnes comme NaïmaSalhi, députée et présidente du Partide l'équité et de la proclamation (PEP) sont arrivés aux oreilles des membres de ce comité onusien. La députée islamiste n'est qu'unexemple parmi tant d'autres de ces"personnages publics" auxdiscours haineux. Ne cessant des'attaquer, de façon détournée, à tout ce qui estamazigh, progressiste ou même militantdes droits de la femme, la députéeislamiste fait surtout une fixation sur la Kabylie, allant jusqu'à menacersa fille de "mort" si elle parlaitkabyle.
Dernière cible en date du discours haineux de la députéeislamiste : lesmigrants subsahariens contre lesquels elle a tenu un discours raciste lorsd'une émission d'El Bilad TV, disant à propos d'eux qu'ils"ramènent (en Algérie) les maladies et la sorcellerie". Sur sa page Facebook,Naïma Salhi a repris un extrait deson intervention lors de l'émission de télévision en l'accompagnant d'un commentaire oùelle écrit, faisant une allusion claire aux Amazighs : "Leur souhait est dejouer le rôle de seigneurs après avoir été les esclaves des Romains et des Byzantins. Je pense quevous savez qui ils sont".
La députée ne se contenant pas de s'attaquer aux migrants subsahariens, fait ainsi d'une pierre deux coups entenant un discours haineux envers lesAmazighs qu'elle accuse d'être "la race de ceux qui ont ouvert les portesde l'Algérie aux Romains et à la France", ajoutant que "l'histoire est témoin de leur traîtrise et leur bassessequ'ils démontrent par leur compassionavec les milliers d'Africainsqui arrivent dans notre pays lui causant de grands dommages". L'allusion ne fait aucun doute, avec ces propos, la députée islamiste qui se dit tantôt arabe, tantôt phénicienne, s'attaque clairement aux Amazighs età l'amazighité de l'Algérie, constantenationale inscrite dans la Constitution.Malheureusement, Naïma Salihi n'est pas le seul personnage public à diffuserdes discours haineux sur lesréseaux sociaux.
L'imam Hamadacheet d'autres "prêcheurs virtuels" necessent de tenir des propos racistes,haineux, voire menaçants envers des personnalités publiques oudes composantes de la société algérienne. Les observations du Comité del'Onu sur les droits de l'Homme concernentégalement les particuliers "qui tiennent des discours haineux sur Internet",rappelant les "campagnes" violentesmenées sur les réseaux sociaux,notamment contre les femmes. La dernière en date étant celle qui aappelé, au début de l'été, à attaquer à l'acide ou à battre toute femme neportant pas le voile ou "portant unetenue provocante". L'utilisation des médias et desréseaux sociaux pour diffuser des discours racistes, haineux, violents oumenaçants a pris une ampleur telle qu'il a attiré l'attention des spécialistesde l'Onu.
Ces discours font courirà la société algérienne un danger indéniable et peut avoir desconséquencesdramatiques comme dans leM'Zab en 2013, où les discours haineux diffusés de part et d'autre surFacebook attisaient la haine et aggravaient les tensions entre Ibadhites etMalékites à Ghardaïa.
Ces discriminations, stigmatisationset discours haineux visent, selon leComité "les populations migrantes,demandeurs d'asile et populationsamazighes".Le rapport parle aussi d'"actes de discriminationset stigmatisations à l'encontredes populations LGBT" etdéplore l'article 338 du code pénalqui "criminalise toujours les activitéssexuelles privées entre personnesadultes et consentantes du mêmesexe".
Le Comité suggère à l'Algéried'"entreprendre tous les efforts pourlutter contre les discours de haineprononcés par des personnagespublics ou personnes privées, y comprissur les réseaux sociaux et Internet".Dans ses observations finales, leComité des Nations unies pour lesdroits de l'Homme ne cite pas lesnoms de ces "personnages publics" qui tiennent des discours haineux sur les réseaux sociaux mais ilest facilede comprendre à qui il est fait allusion.
Ces remarques du HCDH laissentcroire que les propos haineux tenuspar des personnes comme NaïmaSalhi, députée et présidente du Partide l'équité et de la proclamation (PEP) sont arrivés aux oreilles des membres de ce comité onusien. La députée islamiste n'est qu'unexemple parmi tant d'autres de ces"personnages publics" auxdiscours haineux. Ne cessant des'attaquer, de façon détournée, à tout ce qui estamazigh, progressiste ou même militantdes droits de la femme, la députéeislamiste fait surtout une fixation sur la Kabylie, allant jusqu'à menacersa fille de "mort" si elle parlaitkabyle.
Dernière cible en date du discours haineux de la députéeislamiste : lesmigrants subsahariens contre lesquels elle a tenu un discours raciste lorsd'une émission d'El Bilad TV, disant à propos d'eux qu'ils"ramènent (en Algérie) les maladies et la sorcellerie". Sur sa page Facebook,Naïma Salhi a repris un extrait deson intervention lors de l'émission de télévision en l'accompagnant d'un commentaire oùelle écrit, faisant une allusion claire aux Amazighs : "Leur souhait est dejouer le rôle de seigneurs après avoir été les esclaves des Romains et des Byzantins. Je pense quevous savez qui ils sont".
La députée ne se contenant pas de s'attaquer aux migrants subsahariens, fait ainsi d'une pierre deux coups entenant un discours haineux envers lesAmazighs qu'elle accuse d'être "la race de ceux qui ont ouvert les portesde l'Algérie aux Romains et à la France", ajoutant que "l'histoire est témoin de leur traîtrise et leur bassessequ'ils démontrent par leur compassionavec les milliers d'Africainsqui arrivent dans notre pays lui causant de grands dommages". L'allusion ne fait aucun doute, avec ces propos, la députée islamiste qui se dit tantôt arabe, tantôt phénicienne, s'attaque clairement aux Amazighs età l'amazighité de l'Algérie, constantenationale inscrite dans la Constitution.Malheureusement, Naïma Salihi n'est pas le seul personnage public à diffuserdes discours haineux sur lesréseaux sociaux.
L'imam Hamadacheet d'autres "prêcheurs virtuels" necessent de tenir des propos racistes,haineux, voire menaçants envers des personnalités publiques oudes composantes de la société algérienne. Les observations du Comité del'Onu sur les droits de l'Homme concernentégalement les particuliers "qui tiennent des discours haineux sur Internet",rappelant les "campagnes" violentesmenées sur les réseaux sociaux,notamment contre les femmes. La dernière en date étant celle qui aappelé, au début de l'été, à attaquer à l'acide ou à battre toute femme neportant pas le voile ou "portant unetenue provocante". L'utilisation des médias et desréseaux sociaux pour diffuser des discours racistes, haineux, violents oumenaçants a pris une ampleur telle qu'il a attiré l'attention des spécialistesde l'Onu.
Ces discours font courirà la société algérienne un danger indéniable et peut avoir desconséquencesdramatiques comme dans leM'Zab en 2013, où les discours haineux diffusés de part et d'autre surFacebook attisaient la haine et aggravaient les tensions entre Ibadhites etMalékites à Ghardaïa.
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