Algérie

L'Onu manifeste ses inquiétudes



L'Onu manifeste ses inquiétudes
La violation du cessez-le-feu au Sahara occidental par le Maroc inquiète au plus haut point l'Organisation des Nations unies (Onu). Le 11 août dernier, les forces d'occupation marocaines ont procédé au Sahara occidental et à plusieurs reprises, à traverser le mur militaire marocain vers la zone Alguergarat.La violation du cessez-le-feu au Sahara occidental par le Maroc inquiète au plus haut point l'Organisation des Nations unies (Onu). Le 11 août dernier, les forces d'occupation marocaines ont procédé au Sahara occidental et à plusieurs reprises, à traverser le mur militaire marocain vers la zone Alguergarat.Le front Polisario a de suite réagi en considérant que cette attitude constitue une violation du cessez-lefeu, et a, par conséquent, immédiatement interpellé le secrétaire général de l'Onu et l'ensemble de la communauté internationale.Cet appel, qui a d'ailleurs été réitéré ces derniers jours, semble avoir trouvé oreille attentive auprès du secrétaire général de l'Onu, Ban Kimoon qui s'est dit "profondément préoccupé" par la situation tendue dans la zone tampon d'Alguergarat au sud-ouest du Sahara occidental."Le Secrétaire général appelle (...) à suspendre toute action qui modifie le statu quo et à retirer tous les éléments armés afin d'empêcher toute nouvelle escalade et permettre à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) de tenir des discussions avec les deux parties sur la situation", a en effet dit son porteparole avant-hier soir dans une déclaration à la presse.Ban Ki-moon a également souligné "l'importance pour les deux parties de respecter leurs obligations conformément à l'Accord militaire numéro 1, ainsi que la nécessité de respecter l'esprit et la lettre de l'accord de cessez-le-feu". Un accord signé, pour rappel, en septembre 1991 par le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l'Onu, en attente du parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par le biais d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.La situation est donc fort préoccupante tant cette escalade du Maroc pourrait déboucher sur la reprise des hostilités militaires car le Polisario l'assimile à un véritable acte de guerre. Autant dire que la stabilité de l'ensemble de la région est menacée par cette énième provocation du Maroc.Dans sa lettre au premier responsable de l'Onu, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a souligné que "les forces marocaines ont mobilisé des unités militaires, en violation de la zone en question, soutenues par des unités mobiles de transport et de génie militaire, appuyées par une reconnaissance aérienne".Réuni samedi dernier en session extraordinaire sous la présidence du président sahraoui, SG du Front Polisario, Brahim Ghali, consacrée à l'étude de la situation grave causée par la violation marocaine de l'accord du cessez-le-feu dans la zone tampon d'Alguergarat, le secrétariat national (SN) du Front Polisario a averti "des répercussions de cette approche agressive de l'Etat marocain et ses conséquences dévastatrices pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région"."Les actions entreprises par l'Etat marocain reflètent l'intention délibérée et dangereuse pour imposer le fait accompli colonial, l'expansion de l'occupation et la provocation de la région et à créer plus de tension, qui s'inscrit dans le cadre de la rébellion de Rabat contre la légitimité internationale, l'Onu, son Secrétaire général et son Envoyé personnel et son Représentant spécial et la Minurso, jusqu'aux compétences du Conseil de sécurité", a estimé le Polisario dans son communiqué.Le Polisario soutient en outre que "ce comportement dangereux marocain représente un défi flagrant à la légitimité internationale par une force d'occupation brutale qui ne tient pas compte de ses répercussions sur la paix et la stabilité dans la région".Exprimant sa profonde préoccupation à cette "évolution dangereuse", il a appelé l'Onu et la Minurso, à assumer leurs responsabilités, afin de prendre les mesures appropriées pour assurer la stricte application du cessez-le-feu en vigueur et le retrait immédiat de la présence marocaine dans cette zone, relevant de la responsabilité de l'Onu en attente de sa décolonisation. C'est dire la gravité de la situation à cause de cette provocation marocaine.Le front Polisario a de suite réagi en considérant que cette attitude constitue une violation du cessez-lefeu, et a, par conséquent, immédiatement interpellé le secrétaire général de l'Onu et l'ensemble de la communauté internationale.Cet appel, qui a d'ailleurs été réitéré ces derniers jours, semble avoir trouvé oreille attentive auprès du secrétaire général de l'Onu, Ban Kimoon qui s'est dit "profondément préoccupé" par la situation tendue dans la zone tampon d'Alguergarat au sud-ouest du Sahara occidental."Le Secrétaire général appelle (...) à suspendre toute action qui modifie le statu quo et à retirer tous les éléments armés afin d'empêcher toute nouvelle escalade et permettre à la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) de tenir des discussions avec les deux parties sur la situation", a en effet dit son porteparole avant-hier soir dans une déclaration à la presse.Ban Ki-moon a également souligné "l'importance pour les deux parties de respecter leurs obligations conformément à l'Accord militaire numéro 1, ainsi que la nécessité de respecter l'esprit et la lettre de l'accord de cessez-le-feu". Un accord signé, pour rappel, en septembre 1991 par le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l'Onu, en attente du parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental par le biais d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.La situation est donc fort préoccupante tant cette escalade du Maroc pourrait déboucher sur la reprise des hostilités militaires car le Polisario l'assimile à un véritable acte de guerre. Autant dire que la stabilité de l'ensemble de la région est menacée par cette énième provocation du Maroc.Dans sa lettre au premier responsable de l'Onu, le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a souligné que "les forces marocaines ont mobilisé des unités militaires, en violation de la zone en question, soutenues par des unités mobiles de transport et de génie militaire, appuyées par une reconnaissance aérienne".Réuni samedi dernier en session extraordinaire sous la présidence du président sahraoui, SG du Front Polisario, Brahim Ghali, consacrée à l'étude de la situation grave causée par la violation marocaine de l'accord du cessez-le-feu dans la zone tampon d'Alguergarat, le secrétariat national (SN) du Front Polisario a averti "des répercussions de cette approche agressive de l'Etat marocain et ses conséquences dévastatrices pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la région"."Les actions entreprises par l'Etat marocain reflètent l'intention délibérée et dangereuse pour imposer le fait accompli colonial, l'expansion de l'occupation et la provocation de la région et à créer plus de tension, qui s'inscrit dans le cadre de la rébellion de Rabat contre la légitimité internationale, l'Onu, son Secrétaire général et son Envoyé personnel et son Représentant spécial et la Minurso, jusqu'aux compétences du Conseil de sécurité", a estimé le Polisario dans son communiqué.Le Polisario soutient en outre que "ce comportement dangereux marocain représente un défi flagrant à la légitimité internationale par une force d'occupation brutale qui ne tient pas compte de ses répercussions sur la paix et la stabilité dans la région".Exprimant sa profonde préoccupation à cette "évolution dangereuse", il a appelé l'Onu et la Minurso, à assumer leurs responsabilités, afin de prendre les mesures appropriées pour assurer la stricte application du cessez-le-feu en vigueur et le retrait immédiat de la présence marocaine dans cette zone, relevant de la responsabilité de l'Onu en attente de sa décolonisation. C'est dire la gravité de la situation à cause de cette provocation marocaine.


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