Algérie

L'ONU encense l'Algérie



La remontée des prix de l'or noir et du gaz, une aubaine pour l'Algérie«La remontée des prix du pétrole et du gaz a dopé la croissance du PIB réel de l'Algérie...» indiquait, hier, un rapport du département des Affaires économiques et sociales des Nations unies.
La loi de finances 2018, la Trésorerie du pays, le recours à la planche à billets pour assurer les équilibres financiers...ont donné libre cours à des rumeurs pessimistes. Au point de voir l'avenir en noir. Les fossoyeurs y ont vu les prémices d'un enterrement de première classe de l'Algérie. Un rapport de l'ONU vient de mettre fin à leurs élucubrations. Il coupe l'herbe sous les pieds de ceux qui souhaitent l'effondrement de la République et met un terme aux spéculations qui prédisaient la faillite de l'Algérie. «La remontée des prix du pétrole et du gaz a dopé la croissance du PIB réel de l'Algérie et de la Libye», indique un rapport, rendu public hier, établi par le département des Affaires économiques et sociales des Nations unies. Le document du Daes s'est montré optimiste sur la croissance en Algérie. La croissance du PIB réel de l'Algérie devrait atteindre 2,8% en 2017 contre 3,1% en 2016, un maintien enregistré cette année dans le sillage du rebond de la croissance constaté pour les pays de l'Afrique du Nord, a-t-il souligné dans son rapport sur les perspectives de l'économie mondiale, présenté à New York. Mieux encore, la bonne tenue de l'économie nationale devrait servir de locomotive au continent africain pour les deux prochaines années. Pour 2018 et 2019 «l'amélioration de la croissance (en Afrique) sera également soutenue par des conditions internes plus favorables, y compris le redressement de la production pétrolière en Algérie, en Angola et au Nigeria, et l'augmentation de la production de pétrole à partir de nouveaux gisements au Ghana et en République du Congo, et la reprise de la production agricole et minière en Afrique du Sud», relèvent les experts de l'ONU. Les prévisions du département des Affaires économiques et sociales des Nations unies qui s'alignent sur celles de la Banque mondiale qui avait prévu en octobre une croissance de 3,7% pour le premier trimestre 2017, pour osciller autour de 2,2% pour le reste de l'année. Elles s'affichent par contre en nette hausse vis-à-vis de celles annoncées par le Fonds monétaire international en octobre dernier. L'institution de Bretton Woods avait tablé sur une croissance du Produit intérieur brut de 1,5% en 2017 et de 0,8% en 2018 lors de sa réunion d'automne. Il faut cependant rappeler que le FMI avait souligné la robustesse de l'économie nationale en 2016 lorsque les prix du pétrole évoluaient à un niveau beaucoup plus bas que celui d'aujourd'hui. «L'Algérie figure parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position nette extérieure positive grâce à son très faible endettement extérieur.» avait indiqué le Fonds monétaire international dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales publié le 4 octobre 2016, à Washington. Le tarissement des revenus pétroliers a donné du grain à moudre aux fossoyeurs de l'Algérie qui s'en sont donné à coeur joie à l'idée de voir le pays trépasser sous les fourches Caudines du FMI. L'institution de Bretton Woods s'est défendue d'avoir des intentions «sadiques» à l'égard de l'Algérie. Bien au contraire, malgré que sa trésorerie ait été sévèrement impactée par la chute des cours de l'or noir, le Fonds monétaire international a mis en exergue la solidité de l'économie nationale. «L'Algérie avait réussi à absorber le choc pétrolier grâce aux volants de sécurité en place sous forme d'épargne budgétaire, de réserves internationales et d'un faible niveau d'endettement», avait indiqué Jean-François Dauphin, le chef de mission du Fonds monétaire international pour l'Algérie dans un entretien accordé au blog du FMI. Il avait souligné que l'Algérie se trouve devant une «occasion exceptionnelle» pour passer à une croissance durable et réduire sa dépendance aux hydrocarbures. Le rapport du département des Affaires économiques et sociales des Nations unies publié hier conforte cette analyse. L'Algérie poursuit son petit bonhomme de chemin...


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