Le président de la 75e session de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), Volkan Bozkir, a estimé, jeudi, que l'ONU devait être un organe de prévention des crises, non se contenter de les suivre.»L'ONU ne peut pas être une suiveuse de crises. Elle doit être un organe de prévention, elle doit agir plus tôt pour prévenir, ou se préparer à des crises en premier lieu», a-t-il déclaré lors de sa dernière conférence de presse à New York en tant que président de l'AGNU. Selon lui, le monde est «en retard dans la capacité à résoudre les plus grands défis mondiaux et à atteindre les ODD (Objectifs de développement durable)». La pandémie, a dit ce diplomate turc, a mis à nu de nombreuses hypothèses fausses telles qu'une diplomatie efficace ne nécessite pas d'interaction face à face, que l'ONU ne peut gérer une crise d'une telle ampleur ou que le monde continue inévitablement à devenir plus égal, tant au sein des nations qu'entre elles.»Je pense que tous ces mythes se sont brisés et brisés résolument. Le monde est beaucoup plus laid que nous ne le pensions», a poursuivi M. Bozkir qui a souligné un «intérêt immense pour la nécessité de faire face aux vulnérabilités des femmes et des pays pauvres vulnérables».En conséquence, deux conseils consultatifs ont été créés. Cette «initiative naissante continuera à se concentrer sur les défis réels qui se perdent parfois dans le jargon de l'ONU», a-t-il dit.
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Posté Le : 11/09/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com