Algérie

L'ONU dit que 14 millions de personnes ont besoin d'aide: Quand la mort de milliers de yéménites n'émeut personne



La guerre lancée par la coalition arabe, dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen, crée la pire crise humanitaire, dit l'ONU.Ils sont, aujourd' hui, 14 millions de personnes qui ont besoin d'aide urgente, dit l'ONU. Le journaliste Ameen Saleh Gaber Al Safa a dû fuir son pays. La guerre au Yémen a fait des dizaines de milliers de victimes, dont de très nombreux civils et parmi eux des enfants, qui périssent sous les bombes de la coalition menée par l'Arabie saoudite. La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire, décrite par l'ONU comme la pire crise humanitaire au monde. Aujourd'hui, une partie de la population yéménite est amenée à manger des racines, et de nombreux enfants meurent de malnutrition sévère, dit le journaliste à L'Humanité. C'est aussi le résultat de l'arrêt des versements des salaires de 1,25 million de fonctionnaires, depuis plus de deux ans et demi. D'après l'ONU, 22 millions de personnes ont besoin d'aide d'urgence, dont 17 millions qui ne savent pas comment ils auront leurs prochains repas. Les crimes de guerre commis par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite contre le Yémen n'intéresse pas, malheureusement, certains pays qui arment l'Arabie saoudite. L'assassinat du journaliste opposant saoudien, Jamal Khashoggi, illustre les crimes qui se déroulent dans la région. L'Arabie saoudite est accusée dans la mort du journaliste, assassiné au consulat d'Istanbul, par des agents arrivés d'Arabie saoudite. Les Jamal Khashoggi sont par milliers au Yémen, tués par les frappes menées par la coalition arabe. L'ONU dit que la crise humanitaire au Yémen est la pire au monde. Et, pourtant, la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite, cautionnée par le président américain, continue à tuer des civils. Les médias de la planète entière rivalisent de titres, sur le sordide assassinat du journaliste saoudien exilé, comme si les méfaits et forfaits de l'Arabie saoudite, et du prince qui la gouverne de facto, n'avaient jamais existé, dit un média occidental. L'assassinat du journaliste opposant saoudien, apparemment d'une monstruosité peu banale, font florès sur la Toile comme ailleurs. D'aucuns, en même temps, s'indignent qu'il eût fallu attendre la divulgation de cette histoire des plus sordides, pour accabler l'Arabie saoudite, et pour pourfendre les turpitudes du prince héritier, Ben Salmane, alors que ce pays et son maître de facto, avaient aligné, ces dernières années, une série impressionnante d'erreurs, de fautes, de transgressions et même de crimes de guerre au Yémen, sans susciter le même opprobre mondial. La médiatisation de l'ignoble assassinat du journaliste opposant, Jamal Khashoggi, n'a pas été accordée aux civils du Yémen, tués par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite.


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