Algérie

L'ONU demande la libération de 56 enfants



L'ONU demande la libération de 56 enfants
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a appelé hier la Syrie à procéder à la «libération accélérée» des 56 enfants qui se trouvent encore entre les mains des autorités dans un centre d'interrogatoires à Homs. «Aujourd'hui, il y a 56 enfants dans le centre Al-Andalous (situé dans une ancienne école à Homs), dont 34 garçons ayant entre 15 et 18 ans, 10 garçons ayant moins de 15 ans et 12 filles ayant moins de 18 ans», a déclaré une porte-parole de l'Agence onusienne, Marixie Mercado, lors d'un point de presse. «La grande majorité des enfants ayant moins de 15 ans et les filles se trouvent dans le centre avec leur famille car la situation de leur père ou de leurs frères est toujours en train d'être passée sous revue» par les autorités, a-t-elle expliqué. Toutefois, parmi ces 56 enfants, deux ne sont pas accompagnés: une fille de 7 ans dont les proches se trouvent à Homs et un adolescent dont les parents sont au Liban mais qui dispose de famille à Homs. «Unicef préconise la libération accélérée de tous les enfants», a déclaré Mme Mercado. Au total depuis le 7 février, 1.417 personnes ont été évacuées du vieux Homs, en vertu d'un accord entre régime et rebelles sous l'égide de l'ONU. Parmi elles, des dizaines d'hommes ont été immédiatement interpellés par les forces du régime, suscitant l'inquiétude de la communauté internationale. Selon des chiffres publiés le 14 février par le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), environ 2.500 personnes avaient encore besoin d'être évacuées de la vieille ville de Homs. Le HCR ne dispose pas de nouveaux chiffres pour l'instant. Aux termes de l'accord, des civils ont été évacués le 7 février pour la première fois depuis juin 2012 des quartiers assiégés par l'Armée à Homs, considérée comme «la capitale de la révolution» et qui a payé au prix fort son opposition au régime Assad. Mais l'évacuation des civils assiégés dans la ville de Homs a été interrompue, le gouverneur Talal Barazi accusant les rebelles d'avoir empêché la poursuite des opérations menées à la faveur d'une trêve qui n'a pas été prolongée au-delà de samedi.




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