Algérie

L'ONU condamne



L'ONU condamne
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné « dans les termes les plus fermes » l'attaque terroriste meurtrière perpétrée, vendredi dernier, contre un camp de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) dans la ville de Kidal (nord-est).Six Casques bleus guinéens ont été tués et une trentaine de personnes ont été blessées dans cet attentat revendiqué par le groupe terroriste Ansar Dine qui a récemment revendiqué une attaque à la roquette fin novembre contre un camp de la Minusma à Kidal, dans laquelle ont péri deux soldats guinéens et un civil contractuel de l'ONU.Lors de l'attentat de vendredi, des tirs de roquette ont précédé l'explosion d'un « véhicule avec à son bord des kamikazes » à l'intérieur du camp, selon le responsable du contingent guinéen. « Le véhicule a foncé dans le camp entre deux tirs de roquettes », a précisé ce responsable.Les 15 ont demandé au gouvernement malien « d'enquêter rapidement sur cette attaque et de traduire les auteurs en justice, et souligné que les responsables de l'attaque devraient répondre de leurs actes ». Soulignant que « les attaques ciblant les Casques bleus constituent des crimes de guerre en vertu du droit international », le Conseil a réaffirmé que « le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue l'une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales ».Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait condamné cet acte terroriste vendredi. Il « souligne que les attaques ciblant les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international et appelle à ce que les assaillants soient traduits en justice », a prévenu l'ONU dans un communiqué.Malgré ces mises en garde, le terrorisme sévit au Mali. Trois soldats ont péri et deux autres été blessés, dans la même journée de vendredi, dans une embuscade dans la région de Tombouctou (nord-ouest). Il y a une semaine, une attaque contre une base de policiers nigérians y a coûté la vie à un militaire malien, ainsi qu'à quatre assaillants.La situation sécuritaire dans ce pays et les perspectives de paix, issues du processus d'Alger, ont été au centre d'un entretien, vendredi à Bamako, entre le chef d'Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta et son invité, le président allemand, Joachim Gauck, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'EUTM (organisme européen de formation des militaires maliens). L'Allemagne s'apprête aussi à envoyer au Mali environ 600 soldats pour étoffer son contingent au sein de la Minusma.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)