L'ONU avertit l'Algérie d'une déferlante vague de subsahariens

La commission de l'Organisation des Nations Unies l'estime à plus de 3.400 personnes ayant fui les combats entre l'armée malienne et les groupes rebelles, et continuent d'affluer vers la frontière algérienne et la ville de Gayo au nord Mali. La sonnette d'alarme est donc tirée pour mettre en garde notre pays sur leur nombre toujours croissant au vu de la situation au Sahel.La commission de l'ONU, chargée du maintien de la sécurité au Mali, vient de confirmer que la nouvelle situation qui prévaut aussi bien en Libye qu'au Mali, constitue une autre crise pour l'Algérie sur le plan sécuritaire, car elle constitue de véritables menaces au vu de la présence des groupes rebelles stationnées à ses frontières, au risque de leur infiltration sur le territoire, ou alors sur le plan humanitaire quant au flux incessant de réfugiés qui traversent sa frontière en permanence. Par ailleurs, elle estime le nombre de réfugiés subsahariens à plus de 3.400 personnes sur les routes en direction de la ville malienne de Gayo, près des frontières algériennes. Les autorités algériennes s'activent à mobiliser tous les moyens pour face à ce flux d'émigrants, et s'attellent à l'étude de ce dossier avec l'attention voulue en vue de les prendre en charge. Ladite commission précise qu'elle vient de recenser 62 éléments des forces de défense et de sécurité malienne dans la ville de Kigali, et 290 autres dans la ville de Aghilouk au nord Mali, soumis à sa protection après les durs combats qui ont opposé l'armée malienne et les groupes armés affiliés au mouvement Azawed « Touareg ». Comme elle a reçu 20 blessés de l'armée malienne, depuis le début des combats, dont deux se trouvent dans un état critique.