L'émissaire spécial de l'ONU pour la Libye, l'Espagnol Bernardino Leon, a appelé, jeudi dernier à Tripoli, à un « cessez-le-feu total » entre les différentes milices. « Tout le monde est d'accord qu'avoir deux Parlements et deux gouvernements n'est pas possible », a-t-il souligné lors d'une conférence de presse concluant une visite de trois jours en Libye. Mettant l'accent sur la nécessité d'engager un dialogue comme unique solution pour sortir de la situation politique actuelle, l'envoyé spécial de l'Onu a aussi réaffirmé le soutien des Nations unies au nouveau Parlement issu des élections du 25 juin, « seul représentant légitime des Libyens ». Leon est le premier responsable étranger à se rendre dans la capitale libyenne depuis le coup de force de la brigade de Misrata, le groupe armé qui a pris, en août, le contrôle de Tripoli et de la plupart des institutions gouvernementales. Durant les premiers jours de sa visite, le diplomate onusien s'était rendu à Tobrouk et Baïda, sous le contrôle du gouvernement reconnu par la communauté internationale mais qui se réfugient dans cette région de l'est du pays. Après cet appui, la commission en charge de la rédaction d'une nouvelle Constitution a fait savoir qu'elle prévoit, sur ce texte, l'organisation d'un référendum populaire en décembre prochain.
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Posté Le : 12/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S B
Source : www.horizons-dz.com