Algérie

L'OnaSJ lance un nouveau dispositif d'intervention rapide Alerte aux kidnappings d'enfants



L'OnaSJ lance un nouveau dispositif d'intervention rapide Alerte aux kidnappings d'enfants
« Un nouveau dispositif d'alerte destiné à la prévention et à la lutte contre les kidnappings d'enfants sera lancé le 1er avril de l'année en cours », a annoncé, hier, M. Abdelkrim Abidat, président de l'Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, à l'occasion d'une conférence de presse tenue au siège de son Association à Alger. Selon le même responsable, quatre cellules mobiles de proximité et d'intervention rapide pour la protection des enfants en danger devront sillonner quotidiennement les quartiers sensibles de la capitale ainsi que les différents établissements scolaires pour un travail d'information et de sensibilisation sur les réflexes à adopter en cas de danger. Ainsi, 10 instructions ont été tracées pour mettre les enfants sur leur garde. Il s'agit de leur apprendre à rester en groupe, reconnaître les plaques d'immatriculation des véhicules, éviter les endroits isolés, apprendre à identifier les personnes suspectes pour un portrait robot, refuser les invitations de personnes étrangères et leur apprendre le cri de détresse « Anajda ya Amou » (Oncle, au secours). Le but, dira M. Abidat, est de rassurer les parents qui ne peuvent accompagner leurs enfants à l'école et assurer une certaine protection aux enfants. 500 éducateurs répartis par équipes de 10 psychologues, 5 sociologues et 4 médecins interviendront au niveau des espaces et des aires de jeux dans le cadre de ce dispositif. La vengeance familiale, la demande de rançon et le règlement de compte sont autant de causes qui poussent au kidnapping, la violence et la criminalité, selon le président de l'association. « Nous avons affaire à des psychopathes dont le niveau de récidive est 20 fois plus élevé que chez un criminel et dont le niveau d'agressivité et de violence physique est 10 fois supérieur à la normale », a expliqué l'expert. Et de dire : « Ils sont rusés et plutôt beaux parleurs pour mettre en confiance leurs victimes ». « Ils prennent de gros risques et agissent sans aucune conscience et perçoivent leur victime comme objet de satisfaction personnelle », a-t-il ajouté. M. Abidat estime qu'il est urgent de sensibiliser les parents et l'entourage sur les dangers qui guettent la société. Il rappelle que les chiffres de la Direction générale de la sûreté nationale font état de 11 cas d'enlèvement suivis d'assassinat d'enfants entre 2003 et 2013. S'ajoutent à ces chiffres, 538 cas de demande de recherche dans l'intérêt des familles, 3.467 enfants victimes de coups et blessures volontaires, 470 cas d'abus sexuels, 1.737 enfants maltraités alors que 17 jeunes mineurs ont été auteurs d'assassinat durant l'exercice 2012.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)